Les belles histoires |#SelfMotivator|

Aujourd'hui dans ma tête, il y a... 

... trois belles histoires. L'euphorie de l'après victoire de la CAN étant quelque peu retombée, il peut être riche d'enseignements de regarder le parcours de l'équipe de Côte d'Ivoire et même de certaines individualités.

La première belle histoire de celle de Sylvain Gbohouo. Le gardien devenu numéro 1 de l'équipe. Dans la constellation de stars de jouant dans les grands championnats européens, le "petit" gardien du petit club du pays a réussi à faire son trou. Pourquoi? Parce qu'à son échelle, il a fait le mieux avec ce qu'il avait. Il a travaillé aussi dur qu'il le pouvait. 
La récompense est au bout de l'effort.
il siège tout imposant dans la cage de l'équipe type de la CAN 2015. Belle reconnaissance. Belle histoire.

La seconde est celle de l'équipe qui, pour une fois, a vraiment été une équipe. Ce sont les équipes qui gagnent les compétitions. Et une équipe n'est pas seulement une constellation d'individualités mais surtout une composition riche et variée avec:
- de vrais ouvriers qui n'étaient pas là pour les projecteurs et qui prenaient de la peine. 
- des étoiles que l'on voit peu mais qui en une petite lumière peuvent illuminer une soirée. 
- des leaders qui au courage, à la détermination et à l'exemple donnaient une leçon aux autres.
Ils ont ensemble donné encore plus de puissance à cet adage:
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

La dernière est bien sûr celle de Copa Barry. Nous avons tous vu l'exploit: le tir du gardien adverse arrêté et son dernier tir au but transformé. Mais ce qui en fait une belle histoire n'est pas qu'il était l'enfant décrié et renié qui apporte la gloire... Ce qui en fait une belle histoire et que ce moment décisif est le résumé de l'histoire de toute la vie de footballeur de Copa. A l'origine, joueur de champ, il ne devient gardien qu'à l'âge de 20 ans et par la force des choses. 
Ces tirs ghanéens qu'il arrête? C'est la force de son travail et de son abnégation malgré les critiques qui sont récompensés.
Ce tir au but qui fait gagner la Côte d'Ivoire? C'est son expérience antérieure à celle du gardien de but qui le réussit. 

A la fin, Copa Barry et ses copains de l'équipe nationale nous enseignent qu'aucune expérience de la vie n'est inutile. Steve Jobs n'a t-il pas dit que ce sont ces cours de calligraphie qui ont fait le succès des premiers Macintosh? 
Nous sommes la somme de nos expériences 
En faisant du mieux que nous pouvons avec ce que nous avons là où nous nous trouvons, nous pouvons écrire nous aussi notre belle histoire.

petite dédicace à Franck Bayé qui a inspiré cet article ;)

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