La théorie de l'engagement

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a..un de mes récents statuts Facebook. 


Ça a été la bonne occasion de repenser à la fameuse théorie de l'engagement. Si vous ne la connaissez pas, je vous partage certains de ses préceptes.

Engagé par nos actes, pas nos paroles.
Elle dit que contrairement à la pensée commune, nous ne sommes pas vraiment engagés par nos propos mais plutôt par nos actes. Les propos peuvent être changés, ils sont immatériels ; mais les actes définissent concrètement une position.
« Seuls les actes nous engagent. Nous ne sommes donc pas engagés par nos idées, ou par nos sentiments, mais par nos conduites effectives ». De fait, si nous tergiversons souvent avant de prendre une décision, pesant patiemment le pour et le contre, une fois la décision prise et transformée en une conduite effective, nous aurons toujours tendance à ne plus la remettre en cause »

Escalade d’engagement
Alors, il arrive qu'un acte qu'on pose crée une situation... inconfortable. Face à ce problème, ne voulant pas renier l'acte-décision d'origine, nous posons un nouvel acte qui est censé être une mesure corrective. Et on répète cette attitude, à trouver des solutions palliatives chaque fois qu’un acte crée une nouvelle situation inconfortable.
« On appelle "escalade d’engagement" cette tendance que manifestent les gens à s’accrocher à une décision initiale même lorsqu’elle est clairement remise en question par les faits. »

Piège Abscons
Le fin mot de l’histoire est que les situations inconfortables se répèteront tant qu’une action-décision de tout arrêter n’interviendra pas. On passera  notre temps à subir notre environnement. Ne pas être toujours à l’aise mais s’en accommoder tant bien que mal. Mais le seul moyen de s’en sortir est de renier la décision d’origine, de SE renier.
« La caractéristique principale de ce que l’on nomme « piège abscons » est que l’individu s’y retrouve « engagé dans un processus qui se poursuivra de lui-même jusqu’à ce qu’il décide activement de l’interrompre, si toutefois il le décide » 

En somme, il est important de connaître cette théorie qui régit de nombreuses situations de nos vies. Nos comportements d’achat sont conditionnés par cette théorie mais aussi chacune des situations qu’on vit et revit sans vraiment en être heureux. Vérifions que nous ne sommes pas dans un piège abscons. Si oui, nous savons ce qu’il y a à faire pour se sortir de la situation.

source: http://menteur.com/La-theorie-de-l-engagement

Les circonstances

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... Cette expression dont je ne connais pas l'origine mais qu'on a souvent entendu dire ces dernières années: 
Les états n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts.

Elle est utilisée pour expliquer des prises de position incongrues de certains états. Si cette expression semble expliquer les faits, c'est parce qu'elle interdit à celui qui l'utilise de se poser les questions de fond en fabriquant une sorte de bouc émissaire: "C'est comme ça. Les états sont ainsi".

Il y a pourtant deux informations sous-jacentes:
1. Les états sont dirigés par les hommes
Un état est une organisation. Elle ne peut valablement fonctionner sans les hommes qui la dirigent et leur vision. L'homme est en réalité celui qui influe le plus sur les prises de position de l'organisation. L'homme façonne l'organisation. Si les états agissent pour leurs intérêts, c'est aussi parce que les hommes qui les dirigent agissent également pour leurs intérêts

2. Les circonstances
Les états ont déjà eu des positions contraires sur les mêmes questions (tout comme les hommes). Principalement parce que les intérêts s'étaient déplacés. Et les mouvements des intérêts sont intimement liés aux circonstances. Des changements d'environnement, de nouvelles actions, de nouvelles positions, un nouveau protagoniste sont autant de raison d'un revirement de situation.

Alors, que retenir?
Parler des états est exagéré. Combien de fois dans notre entourage avons-nous eu du mal à comprendre les décisions des autres? Combien de fois avons-nous jugé une personne sur une décision qui était en contradiction avec une autre prise auparavant? Combien de fois avons nous vu de supposés ennemis comploter ensemble, le temps d'une opération?
Nous sommes nous déjà demandé si nous avions la pleine mesure des circonstances?

L'ennemi de mon ennemi est mon ami 

C'est l'exemple type de circonstances qui définissent les positions. On peut ne pas connaître l'ennemi de notre ennemi mais comploter avec lui pour nuire à l'ennemi commun. Il en est de même pour "L'ennemi de notre ami est notre ennemi". Les circonstances font que nous pouvons faire d'un ancien ami un ennemi.
Ce sont les circonstances qui font les décisions 
Ce sont les circonstances qui déplacent les intérêts.
Ce sont les circonstances qui façonnent les actions.
Ce sont les circonstances qui définissent l'essentiel.

Alors, il est bon de se poser certaines questions pour ne pas tomber dans le piège des circonstances:
Comprenons-nous bien toutes les circonstances? 
Avons-nous toute l'information? 
et avons-nous un moyen d'agir sur elles?