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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... cette scène dont vous avez certainement déjà été témoin sur les routes d'Abidjan. Une histoire de mauvaise conduite. Inutile de décrire la scène au détail près. Le plus important à retenir est que la manœuvre était aussi inintelligente que dangereuse. En tant que victime, j'ai pensé un instant réprimander le conducteur. Mais j'ai constaté (à ma grande surprise) qu'à ses côtés se trouvait une dame et qu'à l'arrière s'amusaient deux enfants. Alors, je me suis retenu de lui faire le rappel du code de la route tout en m'interrogeant sur une chose:
Si lui, père, a une conduite si lamentable, quel exemple donne-t-il à sa progéniture? Si lui, ne donne pas le bon exemple, qui le leur donnera?
S'étonnera-t-il quand un des siens rajoutera de l'eau au moulin de l'anarchie routière? ou de l'anarchie tout court? Quel exemple aura-t-il suivi?
Plus qu'un événement dans la circulation, c'est une situation à transposer dans le quotidien ou dans un environnement professionnel. Demandez-vous si vous êtes l'exemple ou plutôt de ceux qui répètent: "Fais ce ce que je dis, ne fais pas ce que je fais". Quand on est responsable dans un groupe ou une équipe, on n'est pas qu'un donneur d'ordres ou de consignes:
Exigez à vous même ce que vous exigez des autres.
Vous exigez des rendus irréprochables, délivrez de la perfection dans votre propre travail.
Vous leur demandez de la responsabilité? Montrez à votre équipe que vous êtes le premier responsable, défendez les dans l'adversité.
Il n'existe pas une meilleure manière de rendre les autres meilleurs.
Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... un bout de phrase et un titre d'article. Une expression aléatoire sortie de ma cabeza. Mais à la seconde où j'ai pensé en faire un article de blog, je me suis demandé si j'en avais la légitimité. Car, qu'ai je accompli de grand, de "successful" pour m'autoproclamer "Success Story"?
Mais c'est à ces moments que l'esprit crée une opposition. La grande success story peut être certes à l'écriture mais ce sont toutes les victoires du quotidien qui écrivent une histoire de réussite. Ce n'est point la célébrité, ni la grandeur de l'oeuvre... mais c'est:
- la petite victoire sur soi-même,
- la volonté inaltérée d'aller chercher le meilleur,
- l'envie de changer le monde, son monde...
qu'il faut évaluer pour savoir si on a dans les mains la plume qui écrit LA "success story".
Quant à moi, j'ai faim. De nourriture. Parfois! Mais de réalisations, tout le temps. Faim d'impact positif sur mon entourage. Et point besoin d'entendre mon nom chanté pour avoir mon propre refrain: "I am a success story". [uh! *rick ross voice*]
Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... ce début de morceau de Jay-Z et cette phrase qui tourne en boucle dans ma tête depuis: "don't be good my nigga, be great".
Parfois (souvent?) être bon ne suffit pas, il faut être plus que ce qu'on attend de nous. Parfois, être excellent est la seule option dont nous disposons.
Alors... Don't be good, be greeeeeeeeeeeat.
Bon lundi
Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... quelques expressions entendues ici et là qui ont motivé le retour du #SelfMotivator. Elles parlent d'une certaine manière de réussite. Comment la réussite est au bout de l'effort, surtout comment elle n'est pas au bout de l'abandon.
On ne sait pas où le caillou est mou (sagesse populaire)
J'adore cette expression. Rigolote mais profondément juste. On pourrait même dire qu'elle s'inspire de logiques universelles et implacables. La première est une règle tactique élémentaire mais pas moins efficace: la répétition. Faites l'expérience de répéter (ou demander) la même chose à quelqu'un sans vous arrêter. Si la première réponse est "NON", observez comment le "NON" catégorique évolue pour des fois se transformer en "OUI". À force d'être exposé à la même question, votre interlocuteur se posera à son tour des questions sur les raisons de son refus, se trouvera des raisons pour expliquer la nouvelle décision qu'il prendra ou tout simplement, vous l'aurez à l'usure. C'est la pensée qui est cachée dans l'expression. Littéralement, frappez le caillou jusqu'à ce que vous trouviez l'endroit où il est le plus vulnérable.
La deuxième logique de l'expression tire son inspiration de la physique qui dit (ou prétend) qu'il existe un point où toutes les forces convergent donc un point de fragilité. Tout comme cette histoire de centre de gravité qui est l'endroit d'équilibre à partir duquel on peut tenir l'objet à l'aide d'un seul doigt (cf classe de troisième).
En somme, même une pierre a un point faible (à plus forte raison un homme), il faut de la patience et de la persévérance pour le trouver.
Femme n'dit jamais "non", c'est l'homme qui se décourage. (Garba 50)
Les femmes peuvent crier au scandale et traiter l'expression de misogyne. Peut-être. Mais non! C'est encore un moyen de célébrer la patience et la persévérance. Et n'est ce pas ce qu'elles aiment à valoriser? Cette expression emprunte un peu de la philosophie de la précédente: toutes les femmes ont leur point faible, il suffit de ne pas se laisser aller au découragement après le premier refus (parfois même rejet). Beaucoup d'hommes trouveront des exemples pour étayer l'expression. Les anecdotes sont légions. Combien de râteaux ils ont pris pour finalement épouser l'objet de leur désir. Ici, comme dans la précédente, il suffit (?) de savoir attendre, d'aligner au bon moment les bons arguments. Plus facile à dire qu'à faire. Certes. Mais une chose est sûre, s'arrêter après le premier "NON" ne vous obtiendra jamais un seul "OUI"
Deux expressions, c'est assez. En écrivant, j'ai pensé que certains lecteurs penseraient au fameux "découragement n'est pas ivoirien". Je déteste cette expression pour tout vous dire. Elle est fausse. C'est l'antithèse d'une situation vraie. Une sorte de fausse phrase d'encouragement parce que c'est un sport national de se décourager. Il n'y a qu'à regarder la fin des matches de l'équipe de football senior pour le comprendre.