Relecture

0 commentaires
Aujourd'hui dans ma tête, il y a..
... le compte rendu d’une expérience que j’ai faite récemment : Relire des livres. Je sais, ce n’est pas spectaculaire mais ce n’est pas moins enrichissant. C’était la première fois que je le faisais. J’avais pour habitude de poursuivre le record du plus grand nombre de livres lus pour finalement comprendre que lire une quantité n’est pas le plus important. Dénicher la beauté de chaque lecture l’est encore plus. 

J’ai relu deux livres que je considérais déterminants dans mon parcours : Brida et l’Alchimiste. Tous deux de Paulo Coelho. Comme beaucoup d’autres avant moi et certainement des milliers après moi, l’Alchimiste a changé quelque chose dans ma vie. Et Brida dans une autre mesure également. L’expérience de la relecture était un exercice pour savoir si ma lecture des choses serait différente plusieurs années après et dans un autre état d’esprit.

Et la réponse est : OUI.

Évident. Vous me direz ! Peut-être… mais jusqu’à penser qu’on n’a peut-être rien compris de sa première lecture ? Je ne crois pas. Avant, j’avais flirté avec ces deux livres, surtout L’Alchimiste. Aujourd’hui, je les ai épousés et je les ai vécus. J’ai saisi plus de choses et médité plus de phrases. Connaissant l’idée générale après la première lecture, cette fois-ci, j’ai eu le temps de m’attarder sur plus de détails et de prêter une plus grande attention.

Et c’est ce qu’une seconde lecture apporte, plus d’attention et une nouvelle découverte. Ce que j’en retiens est qu’au-delà des livres qu’on relit, beaucoup de choses autour de nous méritent une seconde attention, un œil neuf. Les conditions dans lesquelles nous sommes pour vivre chacune de nos expériences importent. Elles ont une influence sur notre regard, notre compréhension. 
Alors, si vous en avez la chance, revivez une expérience différemment ou relisez mentalement votre propre histoire; avec un regard neuf, vous ferez certainement des découvertes surprenantes.

Become Legendary |#SelfMotivator|

0 commentaires
Aujourd'hui dans ma tête, il y a..
... une campagne de Jordan Brand qui, pour son message, est ma préférée. Le film publicitaire met en scène Michael Jordan (vous savez, le légendaire joueur américain de basket-ball) qui adresse un témoignage proche du sermon à de jeunes poucets.

Pourquoi vous partager ce film? Pour le message qu'on en retient:
J'emprunterais à Maya Angelou l'expression: Ils voient notre gloire mais ne connaissent pas notre histoire. Comme Michael Jordan l'expliquait dans le spot: De voir ses succès peut laisser penser qu'ils sont faciles à obtenir. Une légende se construit et il faut arrêter de s'inventer des excuses si l'on veut, un jour, aboutir à quelque chose de grand.

Découvrez ci-dessous le texte (VO) et la vidéo.
Maybe it's my fault
Maybe I led you to believe it was easy when it wasn't
Maybe I made you think my highlight started at the free throw line not at the gym
Maybe I made you think that every shot I took was a game winner
That my game was built on flash and not fire
Maybe it's my fault you didn't see failure gave me strength
That my pain was my motivation
Maybe I led you to believe that basketball was a God-given gift
And not something I worked for every single day of my life
Maybe I destroyed the game
Or Maybe You're just making excuses.
Become Legendary

David et Goliath

4 commentaires
Aujourd'hui dans ma tête, il y a..
... un récit biblique que nous connaissons tous, l’histoire du petit berger David encore adolescent qui a vaincu le méchant géant Goliath en seul coup de fronde. L’histoire d’un guerrier de 3 mètres qui pendant 40 jours a terrassé et humilié toute une armée mais qui a aussi fini décapité par sa propre épée.
C’est une des histoires qui inspire de nombreux débutants. Leur donne du courage, de la force pour affronter les géants. Mais c’est aussi un récit qui est compris et beaucoup trop analysé sous son angle le plus évident : Le petit qui a vaincu le grand. Il ne faut pourtant pas oublier l’envers du décor :

1- Si cette histoire est si célèbre, c’est bien parce qu’elle est l’exception qui confirme la règle. Dans la vraie vie, l’impitoyable vie que nous affrontons au quotidien, les plus grands et les plus forts gagnent toujours (ou presque). Goliath n’aurait pas été une cible si importante s’il n’avait pas autant terrorisé l’armée israélienne ; si les jambes des soldats ne flétrissaient  à sa vue. Les David, il en existe que très peu. (désolé de vous décevoir)

2- Et pour mériter d’être un David, il y a une qualité essentielle : l’humilité. Le petit berger n’avait pas de prétentions ostentatoires (selon ce que raconte le livre sacré). Il ne rêvait pas de la fille du roi et de la tonne d’or promises au vainqueur de Goliath. David rêvait de défendre une cause juste, ce qui lui a certainement valu le soutien de Dieu. 

On ne peut pas prétendre aux droits à la victoire de David sans se plier aux exigences d’humilité de son rôle. Beaucoup de débutants font cette erreur. Motivés par cette histoire, ils tentent l’affront des pionniers de secteurs d’activités dans lesquels ils se lancent. Ils s’engagent dans l’opposition avec irrespect et fougue mal contenue de la jeunesse. Ils oublient qu’il ne faut sous-estimer personne et qu’une victoire se construit avec patience et humilité. Là encore, on parle d’humilité. Autant pour le débutant que pour le géant, car c’est l’orgueil de Goliath qui l’a empêché de voir le danger que représentait David. 

Et comme le disait une de mes relations sur Facebook en statut : 
« Dans de nombreux domaines, les débutants commettent tous la même erreur. Ils veulent créer là où dans un premier temps, ils devraient se contenter d'imiter. Au tout début, apprendre c'est reproduire ».  



A l'épreuve du feu |#SelfMotivator|

2 commentaires
Aujourd'hui dans ma tête, il y a..
... une foultitude de petites expressions, situations ou exemples qui cachent tous le même enseignement : l’épreuve du feu.

1. Le fer est forgé par le feu. Le seul procédé trouvé jusque-là pour donner au fer la forme que l’on souhaite. Quand le forgeron met intentionnellement le feu au fer pour le travailler, il ne ressent pas la douleur du fer mais il sait que le fer en sera mieux après. 

2. L’or est épuré par le feu. L’or, le plus pur des métaux est séparé des autres par le feu. Il n’existe pas d’autres moyens. Si vous voulez obtenir de l’or pur, vous ne pouvez pas, malheureusement pas, rechigner à avoir recours au feu.

3. La forêt est assainie par le feu : Pas les grands feux de brousse dévastateurs mais ces petits feux dosés qui détruisent les mauvaises herbes. Le feu, après coup, nourrit et nettoie le sol, éclaircit le ciel, détruit les débris pour permettre aux plus grands arbres de grandir sainement.

4. Le diamant est formé dans le feu : Composé en grande partie de carbone, il n’est pas un minéral dont on devrait rêver mais le feu… le feu le sublime, le rend dur, pur et parfait. Le feu le rend précieux, le feu lui confère sa rareté, parce que peu d’amas de carbone passent l’épreuve du feu.

Le feu, pour le fer, l’or, la forêt et le diamant a plus de bienfaits qu’on ne peut le croire. Sans lui, leur beauté n’existerait pas. Dans notre quotidien, le feu est une belle métaphore qui n’en produit pas moins des effets réels. Ni l’or, ni le fer, ni la forêt, ni le diamant ne savent pourquoi ils ont à traverser le feu. Mais ceux d'entre eux qui s’en sortent en voient leur vraie nature révéler. Alors, si des fois, vous traversez le feu dans vos vies, sachez que c’est le dernier moment pour abandonner car le feu :
Purifie
          Rend précieux
                               Sublime
                                           Rend dur
                                                        Donne de la rareté
                                                                                   Améliore...
Le feu transforme, brûle tout et révèle votre véritable pensée, votre véritable identité, votre véritable nature. Et pour parler comme Paulo Coelho, n’oubliez pas que:
Toute quête commence par la chance du débutant et se termine par l’épreuve du conquérant feu

La théorie de l'engagement

0 commentaires
Aujourd'hui dans ma tête, il y a..un de mes récents statuts Facebook. 


Ça a été la bonne occasion de repenser à la fameuse théorie de l'engagement. Si vous ne la connaissez pas, je vous partage certains de ses préceptes.

Engagé par nos actes, pas nos paroles.
Elle dit que contrairement à la pensée commune, nous ne sommes pas vraiment engagés par nos propos mais plutôt par nos actes. Les propos peuvent être changés, ils sont immatériels ; mais les actes définissent concrètement une position.
« Seuls les actes nous engagent. Nous ne sommes donc pas engagés par nos idées, ou par nos sentiments, mais par nos conduites effectives ». De fait, si nous tergiversons souvent avant de prendre une décision, pesant patiemment le pour et le contre, une fois la décision prise et transformée en une conduite effective, nous aurons toujours tendance à ne plus la remettre en cause »

Escalade d’engagement
Alors, il arrive qu'un acte qu'on pose crée une situation... inconfortable. Face à ce problème, ne voulant pas renier l'acte-décision d'origine, nous posons un nouvel acte qui est censé être une mesure corrective. Et on répète cette attitude, à trouver des solutions palliatives chaque fois qu’un acte crée une nouvelle situation inconfortable.
« On appelle "escalade d’engagement" cette tendance que manifestent les gens à s’accrocher à une décision initiale même lorsqu’elle est clairement remise en question par les faits. »

Piège Abscons
Le fin mot de l’histoire est que les situations inconfortables se répèteront tant qu’une action-décision de tout arrêter n’interviendra pas. On passera  notre temps à subir notre environnement. Ne pas être toujours à l’aise mais s’en accommoder tant bien que mal. Mais le seul moyen de s’en sortir est de renier la décision d’origine, de SE renier.
« La caractéristique principale de ce que l’on nomme « piège abscons » est que l’individu s’y retrouve « engagé dans un processus qui se poursuivra de lui-même jusqu’à ce qu’il décide activement de l’interrompre, si toutefois il le décide » 

En somme, il est important de connaître cette théorie qui régit de nombreuses situations de nos vies. Nos comportements d’achat sont conditionnés par cette théorie mais aussi chacune des situations qu’on vit et revit sans vraiment en être heureux. Vérifions que nous ne sommes pas dans un piège abscons. Si oui, nous savons ce qu’il y a à faire pour se sortir de la situation.

source: http://menteur.com/La-theorie-de-l-engagement

Les circonstances

0 commentaires
Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... Cette expression dont je ne connais pas l'origine mais qu'on a souvent entendu dire ces dernières années: 
Les états n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts.

Elle est utilisée pour expliquer des prises de position incongrues de certains états. Si cette expression semble expliquer les faits, c'est parce qu'elle interdit à celui qui l'utilise de se poser les questions de fond en fabriquant une sorte de bouc émissaire: "C'est comme ça. Les états sont ainsi".

Il y a pourtant deux informations sous-jacentes:
1. Les états sont dirigés par les hommes
Un état est une organisation. Elle ne peut valablement fonctionner sans les hommes qui la dirigent et leur vision. L'homme est en réalité celui qui influe le plus sur les prises de position de l'organisation. L'homme façonne l'organisation. Si les états agissent pour leurs intérêts, c'est aussi parce que les hommes qui les dirigent agissent également pour leurs intérêts

2. Les circonstances
Les états ont déjà eu des positions contraires sur les mêmes questions (tout comme les hommes). Principalement parce que les intérêts s'étaient déplacés. Et les mouvements des intérêts sont intimement liés aux circonstances. Des changements d'environnement, de nouvelles actions, de nouvelles positions, un nouveau protagoniste sont autant de raison d'un revirement de situation.

Alors, que retenir?
Parler des états est exagéré. Combien de fois dans notre entourage avons-nous eu du mal à comprendre les décisions des autres? Combien de fois avons-nous jugé une personne sur une décision qui était en contradiction avec une autre prise auparavant? Combien de fois avons nous vu de supposés ennemis comploter ensemble, le temps d'une opération?
Nous sommes nous déjà demandé si nous avions la pleine mesure des circonstances?

L'ennemi de mon ennemi est mon ami 

C'est l'exemple type de circonstances qui définissent les positions. On peut ne pas connaître l'ennemi de notre ennemi mais comploter avec lui pour nuire à l'ennemi commun. Il en est de même pour "L'ennemi de notre ami est notre ennemi". Les circonstances font que nous pouvons faire d'un ancien ami un ennemi.
Ce sont les circonstances qui font les décisions 
Ce sont les circonstances qui déplacent les intérêts.
Ce sont les circonstances qui façonnent les actions.
Ce sont les circonstances qui définissent l'essentiel.

Alors, il est bon de se poser certaines questions pour ne pas tomber dans le piège des circonstances:
Comprenons-nous bien toutes les circonstances? 
Avons-nous toute l'information? 
et avons-nous un moyen d'agir sur elles?

Le chemin

0 commentaires
Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
… un après-midi de décembre passé au jardin botanique. Maintenant plus une brousse qu’un jardin, il n’en reste pas moins un endroit pour avoir des activités simples et peut-être différentes : marcher sans but, lire, se poser des questions, lire, vider son esprit, lire, se reconnecter avec la nature puisque nous venons de cette même nature.

Comme il est de bon ton en fin d’année, on fait des bilans. On prend des résolutions parfois inutiles, on décide de choses qu’on se sait incapable de réaliser pour l’exercice de la bonne conscience. Les plus chanceux ou les plus déterminés arrivent en fin d’exercice avec des victoires, des résolutions respectées (à la lettre ?) mais pour la plupart, c’est peine perdue.

Cette année écoulée, j’ai fait partie de la deuxième catégorie. (et pas que cette année :-) les trois dernières aussi, tiens !). Alors, j’ai choisi de briser mon rituel de fin d’année et je me suis posé d’autres questions :

Pourquoi la nuit du 31 décembre au 1er janvier serait-elle différente de celle du 31 août au 1er septembre ou de celle du 8 au 9 juin ? On se réveille le 1er janvier (pour ceux qui dorment) avec les mêmes amis, le même travail, les mêmes squelettes dans le placard… C’est nous qui créons les symboles et nous qui nous laissons emprisonner par ceux-ci. 

Pourquoi donc attendre le mois de décembre pour entamer le fameux grand bilan ? Et même pourquoi une fois le bilan fait (parfois très tôt dans le mois de décembre), encore attendre le 1er janvier pour appliquer les résolutions? Et les bilans, les résolutions… sur quelles bases les faisons-nous, les prenons-nous ? Qu’est ce qui fait qu’une chose ou une autre n’est pas correcte et doit être changée ? La société ? Le sens moral ?

Ce n’est certainement pas une révélation mais j’ai, au cours de cette fameuse marche du 30 décembre (décembre sert aussi à ça), compris en me trouvant à l’entrée d’un sentier que:
tout est une question de chemin. 
Les bilans et résolutions doivent servir à vous ramener sur le droit chemin. N’est droit que le chemin que vous avez choisi pour vous-même. Celui sur lequel vous vous sentez heureux, celui pour lequel vous avez abandonné plusieurs autres routes. Et non celui que le monde veut vous imposer.

Si vous avez un chemin, demandez-vous ce qui vous écarte de votre marche vers vos rêves et écartez ces choses.

Si vous n’en avez pas (ce qui arrive plus souvent qu’on ne le croit), arrêtez de boire à la soupe populaire des bilans/résolutions et posez-vous la bonne question : Où ai-je envie d’aller ? et par quel chemin?

Bonne année 2014