Accrochez-vous à vos rêves

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... Ce jour (je ne sais plus exactement lequel) de l'année 1998 où j'ai écrit mes premiers vers. Comme de nombreux autres arrivés à la poésie avant moi, j'avais un béguin pour cette fille... qui est resté un béguin (et ce n'est pas à cause de moi). Dans cette aventure, je me rappelle de mon voisin, aujourd'hui un de mes meilleurs potes, être compatissant sur fond de moquerie. Je le vois aussi être pris dans la vague poétique.

Aujourd'hui, je me souviens du premier cahier de 100 pages que j'ai rempli de mes poèmes. Je me revois, en achetant mes fournitures scolaires pour la classe de 1ère, prévoir un autre cahier de 100 pages dédiés à mes rimes.
Je me rappelle de ce rêve fou que j'ai formulé: 
un jour, je publierai un recueil de poèmes.

Aujourd'hui, je me souviens de la détresse que j'ai éprouvée lorsque je ne retrouvais pas ces deux premiers cahiers perdus dans une forme de déménagement. Mon recueil personnel? Comment allais-je nourrir mon rêve? Puis est arrivé cet autre béguin, plus riche, plus tumultueux qui a rempli beaucoup plus vite de nouveaux cahiers.

Aujourd'hui, j'ai un sourire quand je nous revois en 2010, quatre amis du lycée, nous faire piquer par le virus de l'Internet et prendre le pari de tenir un blog sur la poésie. Réaliser l'exploit d'exister assez longtemps et publier des poèmes tous les mercredis. Je repense à toutes ces discussions et ces plans sur la comète: faire des mercredis à thème, sortir un recueil, faire des lectures musicales (pas des lectures simples, pas du slam mais un genre à nous).

Je me souviens de ceux qui ont rejoint quatre passionnés capables de penser que leur poésie pouvait vraiment intéresser d'autres personnes. Je ris encore de cette rencontre banale d'octobre 2012 qui est si déterminante aujourd'hui. Cette vie est pleine de surprises.

Aujourd'hui, je me souviens qu'il y a 15 ans, un jeune garçon de seulement 15 ans rêvait de publier un recueil de poèmes et qu'il n'a jamais arrêté d'y croire. Le 15 août 2015, ce rêve a pris forme dans la réalité. Ce jour est arrivé. BRUTAL est sorti

Aujourd'hui, je sais plus que jamais que peu importe le temps, quand on s'accroche assez fort à son rêve, il finit par se réaliser. De nombreuses choses qui arrivent en chemin peuvent concourir à sa réalisation. Je pourrais remercier cette fille dont le béguin m'a mené à la poésie. Ou celles que j'ai aimées qui ont fait virevolter ma plume. Ou encore celles qui m'ont tellement brisé que j'ai été obligé d'apprendre à écrire sur autre chose que l'amour (tant j'avais fini par le détester). Tout concourt à vous mener vers ce que vous désirez vraiment. Alors:
Accrochez-vous à vos rêves


articles similaires:  Dream big  -  Le pouvoir de Dieu  -  Quand ai-je arrêté de rêver?

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Dakar. Waou!

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... mon dernier petit séjour à Dakar. Bon ! J’avoue… Le titre est un peu facile. Mais il était aussi trop facile pour ne pas y sauter les deux pieds joints. Au-delà d’un jeu de mots un peu pourri, Dakar est vraiment une jolie ville. Une des rares capitales d’Afrique de l’ouest qu’on a envie de revoir et pourquoi pas y passer quelques jours de vacances. Pour mon deuxième voyage à Dakar pour raisons professionnelles (la première fois, j’ai à peine eu le temps d’ouvrir les yeux que j’étais dans l’avion retour), j’ai choisi d’accorder un peu de temps à mon moi, le touriste, l’expert en dépaysement.

Dakar Waou ! Parce que cette ville a une belle énergie, même si à tous les coins de rue, on essaie de tout te vendre (Je n’ai jamais autant dit « Non ! Merci » de ma vie). Mais se sentir constamment à la plage pendant qu’on est en ville, c’est un peu comme vivre au paradis, non ? 



Verrouillé par le programme de fidélité des chaînes Accor, le Novotel où j’ai séjourné n’est pas le célèbre Radisson Blu ou le renommé Terou Bi mais il n’est pas mal en son genre. Niché derrière la petite corniche, je n’ai pas craché sur sa vue sur la mer et sa piscine. L’eau ! L’eau ! Toujours l’eau !


Et pour parler d’eau, le centre commercial Sea Plaza porte bien son nom. Il y a de bons cocktails et une belle vue.


Pour le coureur que je suis, c’est quand même le pied d’y faire son footing. Peu d’humidité et beaucoup d’air marin.
  

Dakar Waou ! Parce que pas loin de là, il y a Gorée. Une île. Une vraie. Une masse de terre bien entourée d’eau et remplie d’histoire, et de bien mauvaises histoires. Un des must-do de la visite du Sénégal. J’ai hésité à la visiter pour ne pas faire le touriste-classique mais je ne regrette vraiment pas car un rappel de sa propre histoire n’a jamais fait de mal. Un voyage de 20 minutes en ferry à 2700FCFA aller-retour (Tarif résident africain) et j’ai pu me sentir déchiré en visitant la maison des esclaves. Au-delà du lieu, il y a ce morceau de phrase qui me marquera pendant longtemps.
L’usage du fouet était permis et réglementé par le Code Noir qui en fixait le nombre à 29. Instrument de correction et d’asservissement, il était servi à tout le monde, et sans dérogation aucune, y compris aux femmes en état de grossesse.

En dehors de la douleur, il y a beaucoup de couleurs sur l’île ; les bons ingrédients pour de superbes images.




Waou ! Parce que les dakaroises sont vraiment au top visuellement. Ma-gni-fi-ques.  Et aussi et surtout parce que le Wolof est la langue nationale, certainement pas le français. Le Sénégal réputé en Afrique de l’ouest pour la qualité de son français n’a certainement pas vu passer ces perles. C’est vrai qu’une faute de langue avec l’océan en face, ça passe mieux :-)

L'âge bâtard

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... cette citation tout droit tirée de "L’amour dure trois ans" de Frédéric Beigbeder :
Il vient d'avoir 30 ans. L'âge bâtard où l'on est trop vieux pour être jeune, et trop jeune pour être vieux.

Oui ! Je suis récemment entré dans l’âge bâtard. Par habitude, je déteste les anniversaires. Personne ne m’a d’ailleurs jamais compris. (Sauf un type encore plus bizarre que moi). J’ai toujours trouvé étrange de célébrer un pas de plus vers la mort. Et toute cette profusion de joie éphémère ? Non ! Non ! Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé.

Mais je n’ai pas détesté celui-là. Au contraire. (Chose encore plus étrange.)
Je me suis réveillé le jour de mon trentième anniversaire avec un sentiment particulier. Pas celui d’être vieux mais cette douce impression d’être né de nouveau. Les semaines qui ont précédé cette date m’ont vu voyager dans mes pensées et mon passé, à me poser des questions sans jamais me reposer. Suis-je là où je désire être ? Ai-je accompli ce que je voulais ? Qu’est-ce que je veux être ? C’est quoi le bonheur pour moi aujourd’hui ? Comment je me définis ? Comment je vois ma vie dans ce nouvel âge ?

J’avais fait le même exercice pour mes 21 ans. Avec ma vision réduite jadis, J’avais déjà réussi à imaginer ma vie d’aujourd’hui. J’avais défini comment je me voyais à 25 ans, à 30 ans. J’ai atteint 99% des objectifs du quart de siècle en maintenant une belle vitesse de croisière. (Peut-être que je n'étais finalement pas très ambitieux). Je ne peux pas en dire autant pour ceux des 30 ans. Malgré un correct 75%, disons que j’ai récolté de nombreuses choses sur la base des graines semées dans la course aux 25 ans.

Alors, comme plusieurs d’entre nous, j’avais des raisons d’y arriver insatisfait. Mais la magie du jour anniversaire m’a rappelé plusieurs choses que j’avais déjà partagées ici :
- Que j’ai le pouvoir de Dieu, celui de mener à la réalité toutes les choses que je désire
- Que je devais voir grand pour moi-même car de mon rêve dépendait ma réalité.

Et cette même magie m’a aussi fait comprendre que j’avais arrêté d’avoir faim. Cette faim qui caractérise la jeunesse, celle qui a envie de dominer le monde, de découvrir et même se découvrir puis se réaliser. Au fil du temps, j’avais appris à faire semblant de me dépasser mais j’avais surtout réussi à me complaire dans ma zone de confort. J’avais réussi à me dire que ma vie ne pouvait pas être autrement que celle qui était en cours avec quelques ajustements mineurs.

Si je suis né de nouveau ce jour, c'est surtout parce que je réapprend à avoir faim et soif. A poursuivre un je-ne-sais-quoi qui est différent de celui que j'ai connu. A refuser de me contenter de peu. A imaginer toujours plus grand. Alors pour cet anniversaire que je vais certainement célébrer sur une année, ma nouvelle devise est : 
thirty and thirsty.


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Ma relecture de "Brida"

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... une autre relecture. Mais c'est promis, j'arrête avec Paulo Coelho (pendant un moment) après celle là. J'arrête aussi avec les relectures. Vous devez certainement vous demander pourquoi je relis des livres comme s'il y en n'avait assez de nouveaux à lire. C'est juste que j'ai refait mentalement un chemin que j'avais déjà emprunté en m'attardant sur les moments clé. Le point a été abordé dans l'article sur "Le Zahir"; Brida fait partie de ces livres qui ont changé des choses, motivé des actions. Et à un certain point de son existence, on est parfois tenté de se demander si on en a eu la bonne lecture. Relire ce livre à été une expérience agréable. Étonnamment au cours de cette nouvelle lecture, j'ai eu l'impression d'avoir mal compris la fin du livre la première fois. Ce qui est moins étonnant, c'est qu'il m'a encore édifié. La recette Paulo Coelho marche bien sur moi finalement. Encore une fois, je vous partage ces petits passages qui ont laissé des traces:

Le sol la besoin de la semence, et la semence à besoin du sol. L'un n'a de sens qu'avec l'autre. Il en va de même pour les êtres humains. Quand la connaissance masculine s'unit à la transformation féminine, naît la grande union magique, qui a pour nom Sagesse. 

La sagesse, c'est connaître et transformer.

Dieu est la parole. Attention! Attention à ce que tu dis, dans toutes les situations ou les instants de ta vie.

Nous savons que le mystère ne nous quittera jamais, alors nous apprenons à l'accepter et à vivre avec lui.

Ce ne sont pas les explications qui nous font avancer ; c'est notre volonté d'aller plus loin

Le pire, c'était choisir, et passer le restant de sa vie à se demander si l'on a fait le bon choix.

Rien n'est complètement faux dans le monde, ma fille, dit son père en regardant l'horloge. Même une horloge arrêtée réussit à être à l'heure deux fois par jour.

Parfois, certaines bénédictions de Dieu entrent en brisant toutes les vitres en mille éclats.

Seul le présent a un pouvoir sur nos vies. Quand tu lis le sort dans un jeu de cartes, tu attires l'avenir vers le présent. Et cela risque de causer de graves dégâts : le présent peut brouiller ton avenir.

Toute quête est un acte de foi

Aie toujours des doutes. Quand les doutes disparaissent, c'est que tu t'es arrêté dans ta démarche. Alors Dieu vient tout démonter, parce que c'est ainsi qu'Il contrôle ses élus; en leur faisant parcourir toujours, entièrement, le chemin qu'ils doivent parcourir. 

Mais fais attentons à ceci: ne laisse jamais les doutes paralyser tes actions. Prends toujours toutes les décisions que tu dois prendre, même si tu n'as pas l'assurance ou la certitude que ta décision est correcte.

Lorsqu'on trouve une chose importante dans la vie, cela ne veut pas dire qu'il faille renoncer à toutes les autres 

L'amour était au dessus de tout, et l'amour n'avait pas de haines, seulement des équivoques.

Être homme, c'est avoir des doutes, et pourtant poursuivre son chemin.

Souviens toi que le premier chemin qui lève droit jusqu'à Dieu est l'oraison. Le second est la joie 

N'aie jamais honte, continua-t-il. Accepte ce que la vie t'offre, essaie de boire aux coupes qui sont devant toi. Tous les vins doivent être bus - certains une seule goutte; d'autres, la bouteille entière. 

Mon frère, moi et le temps

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... Mon frère aîné. Aussi loin que je m'en rappelle, nous sommes d'exacts opposés pourtant issus du sein de la même mère. Déjà physiquement. Lui grand. Moi... Court? Lui, à l'époque, mince. Moi? Le petit gros. On ne décrira pas nos différences de comportement. Elles sont remarquables. 
Alors, pendant notre adolescence, je l'ai tantôt admiré tantôt "détesté" pour les mêmes raisons: nos différences. 

Admiré parce qu'à certains moments je voulais vraiment être comme lui. N'avoir peur de rien et faire tout ce que je souhaitais. Affronter l'autorité, tenter des choses et réussir à attirer toute l'attention du monde sur soi parce qu'on est drôle et intéressant justement à cause de la somme de nos expériences.
Je l'ai "détesté" plus que je ne l'ai admiré parce que ce tempérament du je-n'ai-peur-de-personne affectait l'ensemble de la famille. Ma mère était constamment sous tension à cause de lui. Toujours dans la crainte d'un nouvel "exploit" de mon frère. Des fois, il lui ruinait sa santé tant elle s'inquiétait. Ce sentiment étrange qu'est la maternité? Aimer aussi fort son enfant même quand il choisit délibérément de vous faire mal. Je ne le comprenais pas. (J'étais jeune). Surtout que j'estimais être un enfant modèle et être gravement puni à ma première erreur. J'ai donc "détesté" mon frère aussi pour ça... De me donner l'impression que les parents étaient plus tolérants avec lui malgré ses crasses.
Alors cet amour-haine a fini par se transformer en distance. J'ai inconsciemment choisi de réduire notre relation au vrai essentiel pour ne pas être dans cette constante mauvaise comparaison. 

Puis j'ai grandi. Et lui aussi. Il a pris conscience de ses erreurs et moi de ma bêtise. Et sans qu'on puisse vraiment le comprendre tous les deux, le temps tout en nous éloignant projetait de mieux nous réunir. Plusieurs réunions de familles plus tard, des affaires étranges gérées a deux, des coups de main naturels entre frères, on comprend que rien, absolument rien dans la vie n'est irréversible. Un peu "détesté" hier, c'est tout l'inverse aujourd'hui. Le temps a rendu notre lien naturellement "unbreakable" plus vrai. 

Alors je comprends que le temps est plus un ami qu'un ennemi. Et comme le disais je-ne-sais-plus-qui:
Le temps, c'est l'autre nom de Dieu

J'écris cet article pendant que je deviens le parrain de sa fille. Comme quoi!!
A mon grand-frère, qui à lui seul représente valablement deux plaisantins!

Ma relecture de L'Alchimiste

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... un livre qui a changé ma perspective de la vie. En 2009 quand je l'ai lu, j'étais un garçon qui croyait peu à la force de l'auto-suggestion. Au terme de ma lecture, j'ai choisi de me laisser guider par ce qu'il préconisait: marcher en direction de ses rêves, croire en sa légende personnelle. Alors quand je m'engageais sur un chemin, je ne tenais pas compte des vents contraires, j'y croyais parce que c'était un rêve. Six années après, plusieurs choses ont marché, beaucoup d'autres non. Des fois, j'ai forcé le destin et en ai eu un arrière-goût. Alors, j'ai choisi de le relire pour savoir si je n'avais pas compris ce que je voulais comprendre. Et comme toute relecture, on découvre de nouvelles choses. 
Mais comme toutes mes lectures, je vous laisse avec les nouveaux passages qui m'ont marqué:

Lorsqu'on voit toujours les mêmes personnes, comme c'était le cas au séminaire, on en vient à considérer qu'elles font partie de notre vie. Et alors, puisqu'elles font partie de notre vie, elles finissent par vouloir transformer notre vie. Et si nous ne sommes pas tels qu'elles souhaiteraient nous voir, les voilà mécontentes. Car tout le monde croit savoir comment nous devrions vivre.

Mais personne ne sait jamais comment il doit lui-même vivre sa propre vie. 

C'est un livre qui parle de la même chose que presque tous les livres. De l'incapacité des gens à choisir leur propre destin.

-Et quelle est donc la plus grande imposture du monde? Demanda le jeune homme, surpris.
-La voici : à un moment donné de notre existence, nous perdons la maîtrise de notre vie, qui se trouve dès lors gouvernée par le destin. 

Car il y a une grande vérité en ce monde: qui que tu suis et quoi que tu fasses, lorsque tu veux vraiment quelque chose, c'est que le désir est né dans l'Âme de l'Univers. C'est ta mission sur terre 

Et quand tu veux quelque chose, tout l'Univers conspire à te permette de réaliser ton désir 

Si tu t'en vas en promettant ce que tu ne possèdes pas encore, tu perdras l'envie de l'obtenir 

Il est bon pour toi d'apprendre que dans la vie, tout a un prix.

Je suis comme tous les autres: je vois le monde comme je souhaiterais que les choses se produisent, et non comme elles se produisent réellement 

Il eut le sentiment qu'il pouvait regarder le monde soit comme la malheureuse victime d'un voleur, soit comme un aventurier en quête de trésor 

Toute bénédiction qui n'est pas acceptée se transforme en malédiction. 

Mais il comprenait maintenant une chose importante : que les décisions représentaient seulement le commencement de quelque chose.

Personne ne doit avoir peur de l'inconnu, parce que tout homme est capable de conquérir ce qu'il veut et qui lui est nécessaire.

Celui qui s'engage dans le désert ne peut revenir sur ces pas, répondit le chamelier. Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure manière d'aller de l'avant 

Parce que je ne vis, ni dans mon passé, ni dans mon avenir. Je n'ai que le présent, et c'est lui seul qui m'intéresse. Si tu peux demeurer toujours dans le présent, alors tu seras un homme heureux.

Ce n'est pas là une guerre entre les bons et les méchants. C'est une guerre entre des forces qui luttent pour la conquête du même pouvoir, et lorsque s'engage une bataille de ce genre, elle dure plus longtemps que les autres, parce que, dans ce cas, Allah est des deux côtés à la fois.

Les dunes changent sous l'action du vent, mais le désert est toujours le même. Ainsi en sera-t-il de notre amour.

Mektoub, dit-elle encore. Si je fais partie de ta Légende, tu reviendras un jour. 

C'est dans le présent que réside le secret ; si tu fais attention aux présent, tu peux le rendre meilleur. Oublie le futur et vis chaque jour de ta vie sur les enseignements de la loi, et en te fiant à la sollicitude de Dieu à l'égard de ses enfants.

Mourir demain valait tout autant que mourir n'importe quel autre jour. Chaque jour était fait pour être vécu ou pour quitter ce monde.

Le mal, dit l'alchimiste, ce n'est pas ce qui entre dans la bouche de l'homme. Le mal est dans ce qui en sort.

Il n'y a qu'une façon d'apprendre, répondit l'alchimiste. C'est par l'action. Tout ce que tu avais besoin de savoir, c'est le voyage qui te l'enseigne.

- Alors, pourquoi dois-je écouter mon cœur,
- parce que tu n'arriveras jamais a le faire taire 

La trahison, c'est le coup auquel tu ne t'attends pas. Si tu connais bien ton cœur, il n'arrivera jamais à te surprendre ainsi. Car tu connaîtras ses rêves et ses désirs, et tu sauras en tenir compte. Personne ne peut fuir son cœur,. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit. Pour que ne vienne jamais te frapper un coup auquel tu ne t'attendrais pas.

La crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même.

L'heure la plus sombre est celle qui vient juste avant le lever du soleil 

Quand nous avons de grands trésors sous les yeux, nous ne nous en apercevons jamais. Et sais-tu pourquoi? Parce que les hommes ne croient pas aux trésors 

Tout ce qui arrive une fois peut ne plus jamais arriver. Mais tout ce qui arrive deux fois arrivera certainement une troisième fois 

Ma lecture de "Le Zahir"

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... une sorte d'expression: "enfin"! 
Jamais il ne m'a été aussi difficile de finir un livre de Paulo Coelho. Ne vous méprenez pas! J'ai beaucoup aimé ce livre... Mais c'est seulement à la fin de la lecture que j'ai compris pourquoi il m'a été difficile de le terminer: je n'étais pas prêt. Au moment où j'ai entamé ma lecture, Je n'étais pas encore prêt à recevoir le message qu'il devait m'adresser. Comme avec Aleph, il y a certains livres qui doivent être lus quand notre âme a la capacité à absorber le changement. Tout comme l'Alchimiste, Brida ou Aleph, je sais que "Le Zahir" a d'ores et déjà un impact sur ma petite vie. Cela fera certainement l'objet d'un autre article ici mais avant de vous parler des marques que ce livre aura laissées dans ma vie, je vous laisse avec les passages qui m'ont marqué:

Je porte mes cicatrices comme des médailles, je sais que la liberté coûte très cher, aussi cher que l'esclavage.

Lorsque quelqu'un s'en va, c'est que quelqu'un d'autre va arriver 

Il suffit de prêter attention; les leçons viennent toujours quand vous êtes prêt, et si vous êtes attentif aux signes, vous apprendrez toujours tout ce qui est nécessaire pour l'étape suivante 

L'être humain a deux grands problèmes: le premier est de savoir quand commencer, le second est de savoir quand s'arrêter 

Parce que je pense que dans la guerre l'homme est à sa limite; il peut mourir le lendemain. Quelqu'un qui est à sa limite agit différemment 

Il ne faut pas vivre, il faut prendre la mer 

Dans la contradiction, l'amour se renforce. Dans la confrontation et la transformation, l'amour se préserve.

L'amour est une force sauvage. Quand nous essayons de le contrôler, il nous détruit. Quand nous essayons de l'Emprisonné, il nous rend esclaves. Quand nous essayons de le comprendre, il nous laisse perdus et confus.

Et pourtant, nous aimons aujourd'hui de telle façon que nous avons une heure d'angoisse pour chaque minute de paix 

Au moment où l'on décide d'affronter un problème, on se rend compte que l'on est beaucoup plus capable qu'on ne le pensait

Nous ne sommes jamais seuls dans nos tribulations - il y a toujours quelqu'un qui réfléchit davantage, se réjouit ou souffre pareillement

Si la souffrance est là, alors il vaut mieux l'accepter, elle ne disparaîtra pas simplement parce qu'on fait comme si elle n'existait pas 

C'est comme cela que l'amour s'est perdu. Quand on a commencé à établir des règles précises pour qu'il puisse se manifester 

Ce que nous devons apprendre se trouve toujours devant nos yeux, il suffit de regarder autour de vous avec respect et attention pour découvrir où Dieu désire nous mener, et quel pas il faut faire dans la minute qui suit. 

J'ai appris également à respecter le mystère: comme le disait Einstein, Dieu ne joue pas aux dés avec l'univers, tout est lié et tout a un sens. 

Un mensonge répété à de nombreuses reprises finit par devenir une vérité pour tout le monde

"L'accommodateur" : il existe toujours un événement dans nos vies qui est responsable du fait que nous avons cessé de progresser. Un traumatisme, une défaite particulièrement amère, une désillusion amoureuse, ou même une victoire que nous n'avons pas bien comprise finit par nous rendre lâche, et nous n'avançons plus. Le sorcier, dans le processus de croissance de ses pouvoirs occultes, doit d'abord se délivrer de ce point d'accommodation, et pour cela il doit revoir sa vie et découvrir où il se trouve.

Je parle de quelque chose qui est d'une suprême importance : la capacité qu'a l'homme de faire le mal chaque fois qu'il en a l'occasion.

- Si ton homme a tellement changé, pourquoi es-tu toujours la même ?
- Par lâcheté. (...) pour tout ce que nous avons construit ensemble, et que je ne veux pas voir détruit. Ou pour la raison la plus grave de toutes : je me suis résignée.

Le Zahir, c'était la fixation sur tout ce qui avait été transmis de génération en génération, ne laissant aucune question sans réponse, occupant tout l'espace, ne nous permettant jamais d'envisager la possibilité que les choses changent.

Je pose quelques questions au ciel, les mêmes questions que je posais à ma mère dans mon enfance :
Pourquoi aimons nous certaines personnes et en détestons-nous d'autres?
Où allons-nous après la mort ?
Pourquoi naissons-nous, si nous mourrons pour finir ? 
Que signifie Dieu ?
La steppe me répond par le vacarme constant que fait le vent. Et cela suffit : Savoir que les questions fondamentales de la vie n'auront jamais de réponse, et que nous pouvons tout de même aller de l'avant.

- Il y a une minute, vous me remerciiez d'être venu avec moi, et maintenant on dirait que cela vous rend très malheureux. Décidez-vous.
- Je ressens les deux choses, je n'ai pas besoin de décider, je peux naviguer entre mes contraires, mes contradictions.


J'ai eu besoin de la perdre pour comprendre que la saveur des choses retrouvées est le miel le plus doux qui nous est donné de connaître.

Et en fin de compte, comme le dit un sage persan, l'amour est une maladie dont personne ne veut se délivrer. Celui qui en est atteint ne cherche pas à se rétablir, et celui qui en souffre ne désire pas guérir.

J'ai beaucoup souffert. J'ai compris que j'avais fait un chemin sans retour. Or, quand nous agissons de la sorte, il ne nous reste qu'à aller plus loin.

/bi: breiv/ |#SelfMotivator|

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... un article que j'aurais déjà dû écrire depuis un an. Quand une amie me racontait son histoire, une petite décision qui a opéré de grands changements dans sa vie. Je l'enviais pour son courage. J'aurais aimé avoir la force de renoncer à tout pour reconstruire un nouveau tout. J'ai essayé de rapporter son expérience sans jamais vraiment réussir à écrire un article satisfaisant. J'ai compris que bloguer n'était pas faire du journalisme mais surtout que certaines fois, il faut être effectivement trempé pour parler fidèlement de la sensation de "mouillé".

/bi: breiv/ est une écriture phonétique pour renforcer la prononciation de l'expression: #BeBrave. C'est le résumé de cette fameuse conversation au sujet de l'expérience de mon amie. Pour résumer, sans dévoiler sur Internet une vie qui ne m'appartient pas:

(1) Elle tombe malade en fin d'année 2013, une maladie bénigne qui se présente comme un révélateur. Elle comprend que sa vie ne l'a rend plus heureuse. Et elle commence alors à se répéter:
Je ne peux pas vivre 2014 comme j'ai vécu 2013

(2) La première des choses qui ne la rendait pas heureuse: son boulot. Un boulot dont beaucoup de personnes rêveraient pourtant. Un boulot qu'elle a elle-même un jour beaucoup désiré. Un boulot dans lequel elle est si douée qu'elle venait d'avoir une nouvelle promotion. Elle le quitte, du jour au lendemain, sans explication pour personne. Elle le quitte sans avoir de nouvelles opportunités de travail. Elle le quitte parce qu'elle ne s'y sent plus heureuse et que ce seul fait agit négativement sur tous les autres aspects de sa vie.

(3) La magie s'opère. Elle retrouve assez vite un travail dans lequel elle s'épanouit mieux. Tout se rééquilibre, ses sourires et ses bonheurs sont plus francs.

Nous avons, à un moment donné dans le cours de nos vies, été tous confrontés à cela. Nous acceptons des situations tout en étant profondément insatisfaits. Et il en faut une bonne dose de courage pour renverser la vapeur.

#BeBrave parce qu'il faut de la bravoure 
- Pour renoncer
- Pour accepter. Parfois.
- Pour affronter nos craintes
- Pour s'avancer dans l'inconnu
- Pour exister tels que nous sommes vraiment
- Pour vivre la vie à laquelle nous sommes vraiment destinés.

Tout cela ne tient parfois qu'à un détail... mais un détail qui fait appel à vos entrailles. Un détail logé dans une décision parce que:


Une mauvaise décision vaut toujours mieux qu'une indécision

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crédit photo: gettyimages.fr