Le chemin

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
… un après-midi de décembre passé au jardin botanique. Maintenant plus une brousse qu’un jardin, il n’en reste pas moins un endroit pour avoir des activités simples et peut-être différentes : marcher sans but, lire, se poser des questions, lire, vider son esprit, lire, se reconnecter avec la nature puisque nous venons de cette même nature.

Comme il est de bon ton en fin d’année, on fait des bilans. On prend des résolutions parfois inutiles, on décide de choses qu’on se sait incapable de réaliser pour l’exercice de la bonne conscience. Les plus chanceux ou les plus déterminés arrivent en fin d’exercice avec des victoires, des résolutions respectées (à la lettre ?) mais pour la plupart, c’est peine perdue.

Cette année écoulée, j’ai fait partie de la deuxième catégorie. (et pas que cette année :-) les trois dernières aussi, tiens !). Alors, j’ai choisi de briser mon rituel de fin d’année et je me suis posé d’autres questions :

Pourquoi la nuit du 31 décembre au 1er janvier serait-elle différente de celle du 31 août au 1er septembre ou de celle du 8 au 9 juin ? On se réveille le 1er janvier (pour ceux qui dorment) avec les mêmes amis, le même travail, les mêmes squelettes dans le placard… C’est nous qui créons les symboles et nous qui nous laissons emprisonner par ceux-ci. 

Pourquoi donc attendre le mois de décembre pour entamer le fameux grand bilan ? Et même pourquoi une fois le bilan fait (parfois très tôt dans le mois de décembre), encore attendre le 1er janvier pour appliquer les résolutions? Et les bilans, les résolutions… sur quelles bases les faisons-nous, les prenons-nous ? Qu’est ce qui fait qu’une chose ou une autre n’est pas correcte et doit être changée ? La société ? Le sens moral ?

Ce n’est certainement pas une révélation mais j’ai, au cours de cette fameuse marche du 30 décembre (décembre sert aussi à ça), compris en me trouvant à l’entrée d’un sentier que:
tout est une question de chemin. 
Les bilans et résolutions doivent servir à vous ramener sur le droit chemin. N’est droit que le chemin que vous avez choisi pour vous-même. Celui sur lequel vous vous sentez heureux, celui pour lequel vous avez abandonné plusieurs autres routes. Et non celui que le monde veut vous imposer.

Si vous avez un chemin, demandez-vous ce qui vous écarte de votre marche vers vos rêves et écartez ces choses.

Si vous n’en avez pas (ce qui arrive plus souvent qu’on ne le croit), arrêtez de boire à la soupe populaire des bilans/résolutions et posez-vous la bonne question : Où ai-je envie d’aller ? et par quel chemin?

Bonne année 2014