On n'abandonne jamais |#SelfMotivator|

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... Le semi-marathon que j'ai couru avec mes 3 amis les plus proches. Comme toujours, une course vous enseigne énormément sur vous. On a tous traversé des moments de doutes:
- quand au bout de 10 km courus (ce qui est déjà un exploit épuisant), on se retrouve à dire qu'il faut refaire encore au moins la même chose pour réaliser le semi-marathon
- quand la fatigue vous coupe le souffle et que vous vous demandez: "mais, qui me poursuit?
- quand vous n'avez plus aucune espèce de force au 16e km et que vous en arrivez à vous dire (en bon ivoirien): "je veux prouver quoi à qui même?"

Et il s'avère que vous arrivez à bout de ces doutes par la force de votre mental. 


L'esprit domine la matière dit-on?
Il arrive que vous ressentiez la plénitude de l'objectif atteint, du devoir accompli. Un sentiment intense qui ne se justifie que par une seule chose: en plein doute et au milieu de la plus grande difficulté, vous n'avez pas abandonné! 

Et c'est ce que nous chérissons comme valeur, nous n'abandonnons jamais.
Et c'est aussi ce que nous nous disions: nous ne laissons aucun de nous abandonner.
Parce que c'est ce que nous sommes: ceux qui n'abandonnent jamais.

Au terme de la course, chacun de nous s'est fendu d'anecdotes de course et de rappel de ses premiers pas. Il y a un an, courir 15 minutes était un exploit. Aujourd'hui, 45 minutes est un minimum et 3h de course ont déjà été accomplies. 

Rien de cela n'aurait été possible si nous avions abandonné. Alors, s'il y a une chose à retenir de cet article, ce sera:
N'importe lequel des exploits de ce monde a débuté par une réalisation minable alors... Tant que vous avez un objectif en tête: n'abandonnez jamais!

à 
@Constytia, 
@kadotien 
et @laskazas

Prendre des coups |#SelfMotivator|

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...

... Cette inspiration soudaine. Le genre qui n'est pas seulement un exercice mais un concentré de ce que vous avez vécu. Quelques lignes qui résument le problème et la conduite à tenir:

Il y a des périodes où coup sur coup, vous subissez des coups bas, des coups fourrés et des coups durs. Ces moments où forcément vous accusez le coup. 
Ne réagissez pas sur un coup de tête.
Attendez! Le coup de grâce ou mieux un coup de théâtre.
En attendant, vous savez ce qui vous reste à faire: tenir le coup!

#UnBraveNeMeurtPas

Les nouveaux coureurs

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... Mes amis, les nouveaux coureurs :-) Je vois de plus en plus de personnes s’intéresser à la course à pieds ou désireuses de se mettre à un sport. La faute à notre alimentation, trop riche, notre mode de vie, trop sédentaire… et les nombreux cas d’AVC qui touchent de plus en plus de jeunes. Alors, dégager les voies sanguines est une bonne chose. Comme je suis passé par la case « nouveaux coureurs », j’aimerais partager certains indispensables pour bien démarrer :


1. Une bonne chaussure
Trop souvent négligée, c’est pourtant l’un des accessoires les plus importants… sinon le plus important. On a tendance à croire qu’une vieille paire de tennis qu’on n’a pas porté depuis belle lurette ferait l’affaire. Non! Avec une chaussure inadaptée, on court (sans mauvais jeu de mots) vers des blessures et autres lésions musculaires. Cherchez à savoir quel type de coureur vous êtes : pronateur, supinateur ou universel ; et choisissez la chaussure qui vous convient.
Les chaussures que j’utilise sont : Nike free 4.0 V2, Nike Free 3.0 et Nike Lunarglide 3.
 Vous trouverez que cet article est sponsorisé par Nike. A juste titre ! C’est le sponsor officiel de mes footings!


2. Les outils de mesure (ou de motivation)
Le plus difficile quand on commence le sport, c’est de ne pas se laisser décourager. Pour cela, il y a sa propre détermination mais il y a surtout le moyen de « tracker » ses performances. Il faut que vous sachiez ce que vous avez réalisé aujourd’hui pour espérer être meilleur demain. 
- Quelle a été votre vitesse ? Votre rythme ? 
- Quelle distance avez-vous parcouru ? 
Et comme la raison principale du sport est la perte de poids, combien de calories vous avez brûlé ?

Il y a plusieurs outils, rien que chez Nike pour vous aider :
- Un smartphone et l’application Nike+ pour iPhone ou Android. Juste excellente
- Un iPod nano, son podomètre et son application nike+ intégré
- Les Nike SportWatch, SportBand et FuelBand


3. Le parcours de course
On ne devient pas Kenenisa Bekele du jour au lendemain, surtout quand on n’est pas né éthiopien ;-) On ne décide pas d’affronter des pentes à vive allure à sa première ou sa deuxième course sinon, il n’y aura jamais de troisième course ; le découragement aura vite pris le dessus. Le choix du parcours est important dans les performances. Choisissez les routes avec les plates, évitez les pentes abruptement ascendantes tant que vous ne maîtrisez pas encore votre souffle, votre rythme.


4. Les partenaires
Il est parfois plus simple de réussir une course quand on a du soutien. A deux, vous vous encouragez, vous vous soutenez, vous vous tirez vers le haut. L’un peut être fatigué mais en voyant la détermination de l’autre, il finit par trouver les ressources pour aller jusqu’au bout. Mais cela veut dire qu’il faut savoir choisir ses partenaires. 

Choisissez des partenaires du même niveau que vous. Vous n’êtes en compétition avec personne. Vous êtes en compétition avec personne d’autre que vous-même. Tachez de vous dépasser d’abord avant de dépasser les autres. 

Essayez d’être meilleur que la veille. 100 mètres de plus qu'hier est un effort colossal. Ne laissez pas un mauvais partenaire vous dire le contraire.

Voilà qui est une bonne check-list pour démarrer. Mais tout ceci ne vaut pas un clou sans l'essentiel: LA VOLONTÉ  
Une volonté qui doit être accompagnée de discipline. N'écoutez pas vos propres excuses, SORTEZ COURIR!

17 novembre - #Runday

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Aujourd'hui (soir) pendant mon footing, j'ai vu...

...Rien du tout (il faisait noir)
par contre, j'ai entendu:
"Nous n'sommes pas des théoriciens mon frère, nous sommes des pragmaticiens"
A vouloir trop parler français!

En dehors de ça, c'était une petite journée de records avec Nike. (on en reparlera une autre fois)

Pick your battles carefully

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... mes deux excellentes lectures du moment: POWER, les 48 lois du pouvoir et STRATÉGIES  les 33 lois de la guerre. Deux livres du très bon Robert Greene.
Il y expose des règles simples pour au moins se prémunir de toutes manipulations si ce n'est prendre l'avantage dans les négociations. Dans les lois de la guerre (comme du pouvoir), il partage des faits historiques qui représentent de belles sources d'inspiration. L'une de ses lois reste quand même surprenante. Pendant que l'essentiel du livre vous enseigne comment mener une guerre victorieuse, une des lois vous rappelle que toutes les guerres ne méritent pas d'être menées.


LA STRATÉGIE DE L'ECONOMIE Nous avons tous nos limites : les talents, comme l’énergie, ne vont que jusqu’à un certain point. Vous devez connaître vos limites et savoir choisir vos batailles. Pensez aux coûts implicites d’une guerre : le temps perdu, les tractations diplomatiques gaspillées, l’ennemi qui voudra se venger. Il vaut mieux parfois attendre (...) au lieu de l’affronter directement.

Un extrait du livre qui me rappelle également l'histoire d'un de mes professeurs en première année ingénieur: la fameuse et redoutable... stratégie de l'abandon. Une stratégie qu'il disait devoir appliquer parfois sans honte (j'insiste) parce que certaines situations exigent de savoir quitter quand rien ne peut être corrigé. 

En résumé, il faut comprendre de ces deux sources que tous les combats ne méritent pas d'être menés, toutes les guerres n'en valent pas la peine. Des fois, refuser la bagarre n'est pas un signe de faiblesse. Et ce n'est non plus pas une preuve de défaite. Dans ces batailles auxquelles vous vous devez de dire NON, vous perdrez beaucoup trop d'énergie. Inutilement.

10 novembre - #Runday

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Aujourd'hui pendant mon footing, j'ai vu...
1- Le siège de la Chambre de Commerce Belge 
Aloooors? Soit les belges ne se prennent pas assez au sérieux ou c'est nous qu'ils ne prennent pas du tout au sérieux. De l'extérieur en tous cas, rien à voir avec le siège de la Chambre de Commerce Française. Eux, se prennent au sérieux (c'est sûr!). Quant à savoir si c'est nous qu'ils prennent au sérieux, on va se reposer la question un autre jour :-) 

2- Un bar au nom très révélateur de "Vin-sur-20"
... Ou "20-sur-Vin". Blanc bonnet ou bonnet blanc. Le fait est que je parierai que c'est la propriété d'un cher frère Baoulé. Vous savez, le genre de Baoulé qui compte de la manière suivante "Un, Deux, Trois ...... Dix-huit, dix-neuf, Vin"

3- Le racisme des bières 
En voyant une affiche de "Number 1" avec la mention "bière blonde", j'ai soudainement eu une révélation (c'est fou ce que la fatigue crée comme hallucinations -_^). Elles sont blondes ou brunes les bières. Bande de noirs nègres à la peau cramée par le soleil, vous comptez combien de blonds ou de bruns parmi vous?

Allez! C'est assez pour aujourd'hui. À parler de belge, français, Baoulé, blond, brun et nègre, vous allez finir par me prendre pour un raciste. Je ne le suis pas (en même temps, il n'y a pas beaucoup de racistes qui reconnaissent qu'ils le sont) mais je suis quand même Baoulé, si cela peut confirmer mon propos. 


À dimanche prochain. (Si mon corps le veut bien!)

Obama. Un "Moment of Impact" |#SelfMotivator|

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... le discours de Barack Obama dans le New Hampshire. Lors des primaires démocrates en 2008, il venait de perdre contre Hillary. C'est ce discours qui a rendu célèbre le fameux "Yes We can".

En substance, dans son message, il remerciait ceux qui avaient fait l'effort de sortir voter mais surtout tous ces nouveaux électeurs qui avaient soif d'autre chose. Mais il a surtout mis en lumière le fait qu'un an avant cet instant, personne ne croyait qu'il pouvait atteindre les scores (même en perdant) qu'il a atteint. Alors, rien n'est impossible. Et comme l'histoire de l'Amérique leur a enseigné, c'est la volonté du peuple qui a construit le pays donc "Yes We Can"

Nous connaissons tous la suite. 2 fois président des Etats-Unis.
Quel est votre "moment of impact"?



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Moments of impact |#SelfMotivator|

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... un extrait du film: "the vow". Dans un des dialogues, l'un des acteurs (Channing Tatum) raconte que dans la vie, il y a ces "moments of impact", ces situations pour lesquelles votre manière de réagir définit qui vous êtes ou le déroulement de votre vie. Un de mes moments décisifs est revenu à la surface pendant que je racontais une histoire très personnelle à mon meilleur ami. Et plus j'en parlais, plus je remontais le temps pour découvrir mes "Moments of impact". 

L'élément déclencheur 
Je venais d'avoir le BEPC. Et je venais aussi d'atterrir à Yamoussoukro pour fréquenter le célèbre Lycée Scientifique. C'était aussi la première fois que j'étais séparé de ma famille. De ma mère. Et j'ai pleuré. Chaque jour pendant une semaine, toute la première semaine. La première fois que je me suis rendu seul à l'école, j'ai pleuré sur le chemin. Attitude de faible ou pas, j'étais déchiré par cette nouvelle vie. Je venais d’atterrir dans une nouvelle école parce que j'avais la réputation d’être excellent dans la précédente. Mais au Lycée Scientifique, le niveau est complètement différent. Là-bas, les professeurs sont en défi permanent avec leurs élèves. Qui sera cet élève si fort pour réussir un sans faute aux devoirs? Je n'ai pas résisté aux premières avalanches. Habitué à flirter avec les 17-18 en mathématiques, ma première note fut..."11". Chute brutale. Et dans ce nouvel environnement, je compilais les crises de paludisme, jusqu'à atteindre 3 en un seul mois. Autant vous dire que j'étais malheureux et peut-être pas à ma place. Ma mère le voyait et lors d'une de ses visites de consolation (oui, oui, j'en avais besoin), elle me dit:


"Stéphane, on peut te ramener à Abidjan si ça ne va pas"

Autant j'avais envie de retourner sur les terres de mes anciennes gloires, autant il m'était insupportable de partir sur des échecs. j'ai répondu (en substance)


"non, maman, je vais m'accrocher et leur montrer ce que je vaux"

J'avais 13 ans... 
(à ce moment précis de mon écriture de l'article, j'ai la chair de poule. Je ressens l'émotion de ce jour. Un samedi, fin de matinée)

L'évènement fondateur
Je venais de rentrer en CP1. Encore une fois, je pleurais. Cette fois, dans les jupes de ma mère. Je ne voulais pas aller au CP1. La maternelle, c'était bien. En plus, il me restait la fameuse grande section à faire. J'ai été projeté dans ma nouvelle classe alors que l'année avait déjà démarré. J'étais le gamin, le pleurnicheur du coin et comme enfant, personne n'a de retenue, tout le monde se moquait de moi. Sauf ma voisine. Elle était très affable et me soutenait dans mes pleurs sans se moquer ouvertement... jusqu'à la première composition où elle arriva 1ère et moi 7ème. Peut-être trop satisfaite, elle se moqua. Ce jour-là, enfant, je me suis dit qu'elle n'aura plus l'occasion de se moquer de moi parce que je travaillerai à être meilleur qu'elle. J'avais 4 ans.

C'était un "moment of impact".

Aussi loin que je m'en souvienne et après avoir creusé ma mémoire pour écrire ce "papier", ces évènements expliquent ma ténacité. Ma sainte horreur des échecs. Je suis un tenace et le travail ne me fait pas peur. Si j'avais arrêté à ces moments, j'aurais cultivé un autre aspect de ma personnalité: 
Fuir devant la difficultéNe pas résister devant l'adversité.

Abandonner, c'est échouer. C'est ainsi que je le conçois. Je peux avoir tort mais je n'ai jamais vu personne réussir en abandonnant... à part réussir à abandonner. 

Je crois qu'il existe dans une vie un certain nombre de "moments of impact". Surtout que la vie offre toujours des deuxièmes chances. Si vous en avez raté jusqu'à présent, tâchez d'être attentif et de ne pas rater le prochain "moment of impact". Votre vie en dépend.


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Qui est l'exemple?

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... cette scène dont vous avez certainement déjà été témoin sur les routes d'Abidjan. Une histoire de mauvaise conduite. Inutile de décrire la scène au détail près. Le plus important à retenir est que la manœuvre était aussi inintelligente que dangereuse. En tant que victime, j'ai pensé un instant réprimander le conducteur. Mais j'ai constaté (à ma grande surprise) qu'à ses côtés se trouvait une dame et qu'à l'arrière s'amusaient deux enfants. Alors, je me suis retenu de lui faire le rappel du code de la route tout en m'interrogeant sur une chose:


Si lui, père, a une conduite si lamentable, quel exemple donne-t-il à sa progéniture? Si lui, ne donne pas le bon exemple, qui le leur donnera? 
S'étonnera-t-il quand un des siens rajoutera de l'eau au moulin de l'anarchie routière? ou de l'anarchie tout court? Quel exemple aura-t-il suivi? 

Plus qu'un événement dans la circulation, c'est une situation à transposer dans le quotidien ou dans un environnement professionnel. Demandez-vous si vous êtes l'exemple ou plutôt de ceux qui répètent: "Fais ce ce que je dis, ne fais pas ce que je fais". Quand on est responsable dans un groupe ou une équipe, on n'est pas qu'un donneur d'ordres ou de consignes:
Exigez à vous même ce que vous exigez des autres. 
Vous exigez des rendus irréprochables, délivrez de la perfection dans votre propre travail. 
Vous leur demandez de la responsabilité? Montrez à votre équipe que vous êtes le premier responsable, défendez les dans l'adversité. 

Il n'existe pas une meilleure manière de rendre les autres meilleurs.

I am a success story |#SelfMotivator|

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... un bout de phrase et un titre d'article. Une expression aléatoire sortie de ma cabeza. Mais à la seconde où j'ai pensé en faire un article de blog, je me suis demandé si j'en avais la légitimité. Car, qu'ai je accompli de grand, de "successful" pour m'autoproclamer "Success Story"? 

Mais c'est à ces moments que l'esprit crée une opposition. La grande success story peut être certes à l'écriture mais ce sont toutes les victoires du quotidien qui écrivent une histoire de réussite. Ce n'est point la célébrité, ni la grandeur de l'oeuvre... mais c'est:
- la petite victoire sur soi-même, 
- la volonté inaltérée d'aller chercher le meilleur, 
- l'envie de changer le monde, son monde...
qu'il faut évaluer pour savoir si on a dans les mains la plume qui écrit LA "success story". 

Quant à moi, j'ai faim. De nourriture. Parfois! Mais de réalisations, tout le temps. Faim d'impact positif sur mon entourage. Et point besoin d'entendre mon nom chanté pour avoir mon propre refrain: "I am a success story". [uh! *rick ross voice*]  

Être bon ne suffit pas |#SelfMotivator|

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... ce début de morceau de Jay-Z et cette phrase qui tourne en boucle dans ma tête depuis: "don't be good my nigga, be great".
Parfois (souvent?) être bon ne suffit pas, il faut être plus que ce qu'on attend de nous. Parfois, être excellent est la seule option dont nous disposons. 
Alors... Don't be good, be greeeeeeeeeeeat.

Bon lundi 

Patience et persévérance |#SelfMotivator|

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... quelques expressions entendues ici et là qui ont motivé le retour du #SelfMotivator. Elles parlent d'une certaine manière de réussite. Comment la réussite est au bout de l'effort, surtout comment elle n'est pas au bout de l'abandon. 


On ne sait pas où le caillou est mou (sagesse populaire)

J'adore cette expression. Rigolote mais profondément juste. On pourrait même dire qu'elle s'inspire de logiques universelles et implacables. La première est une règle tactique élémentaire mais pas moins efficace: la répétition. Faites l'expérience de répéter (ou demander) la même chose à quelqu'un sans vous arrêter. Si la première réponse est "NON", observez comment le "NON" catégorique évolue pour des fois se transformer en "OUI". À force d'être exposé à la même question, votre interlocuteur se posera à son tour des questions sur les raisons de son refus, se trouvera des raisons pour expliquer la nouvelle décision qu'il prendra ou tout simplement, vous l'aurez à l'usure. C'est la pensée qui est cachée dans l'expression. Littéralement, frappez le caillou jusqu'à ce que vous trouviez l'endroit où il est le plus vulnérable. 
La deuxième logique de l'expression tire son inspiration de la physique qui dit (ou prétend) qu'il existe un point où toutes les forces convergent donc un point de fragilité. Tout comme cette histoire de centre de gravité qui est l'endroit d'équilibre à partir duquel on peut tenir l'objet à l'aide d'un seul doigt (cf classe de troisième).
En somme, même une pierre a un point faible (à plus forte raison un homme), il faut de la patience et de la persévérance pour le trouver. 


Femme n'dit jamais "non", c'est l'homme qui se décourage. (Garba 50) 

Les femmes peuvent crier au scandale et traiter l'expression de misogyne. Peut-être. Mais non! C'est encore un moyen de célébrer la patience et la persévérance. Et n'est ce pas ce qu'elles aiment à valoriser? Cette expression emprunte un peu de la philosophie de la précédente: toutes les femmes ont leur point faible, il suffit de ne pas se laisser aller au découragement après le premier refus (parfois même rejet). Beaucoup d'hommes trouveront des exemples pour étayer l'expression. Les anecdotes sont légions. Combien de râteaux ils ont pris pour finalement épouser l'objet de leur désir. Ici, comme dans la précédente, il suffit (?) de savoir attendre, d'aligner au bon moment les bons arguments. Plus facile à dire qu'à faire. Certes. Mais une chose est sûre, s'arrêter après le premier "NON" ne vous obtiendra jamais un seul "OUI"

Deux expressions, c'est assez. En écrivant, j'ai pensé que certains lecteurs penseraient au fameux "découragement n'est pas ivoirien". Je déteste cette expression pour tout vous dire. Elle est fausse. C'est l'antithèse d'une situation vraie. Une sorte de fausse phrase d'encouragement parce que c'est un sport national de se décourager. Il n'y a qu'à regarder la fin des matches de l'équipe de football senior pour le comprendre.



Ma compréhension de la sagesse

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... une phrase que je me suis dit il y a quelques années quand je découvrais Paulo Coelho et la sagesse gratuite disponible dans ses livres. Je me suis dit: "que j'aimerais être sage comme lui!".
Je l'ai lu et attendu chacune de ses nouvelles publications. Il est devenu mon auteur de référence. Je me suis abonné à son blog, sa page Facebook et ensuite l'ai suivi sur Twitter pour toujours boire à la source de sa sagesse.
Avec toutes ses sources, je l'ai encore plus admiré en me disant parfois que la vieillesse aidait à être sage. 
Une dizaine de livres lus plus tard, je crois que j'ai progressé niveau "sagesse" mais paradoxalement pas en "l'apprenant" dans les lectures ou en buvant chacun de ses mots, mais en comprenant que le point central de toute la sagesse coelho-enne est l'expérience.

Ne vous êtes vous jamais déjà exclamé en vous disant: 
"Il n'a pas honte? Il est vieux et il se comporte de telle manière?"

Il arrive que l'âge n'ait rien avoir avec la sagesse. On la lui attribue souvent car on estime qu'au fil des jours, l'homme aura dû voir des milliers des choses qui forgeront sa connaissance du monde. Mais qu'en est-il s'il n'a jamais essayé? Jamais essayé de vivre?

La sagesse tire toute sa puissance de l'expérience. La sagesse est animée de l'énergie de la vie. C'est en allant à la rencontre de l'inconnu que nous comprenons le monde, ses mécanismes. L'expérience enfante parfois des échecs qui vous sauveront demain. Bien souvent, toute la sagesse se résume à une phrase:
"Tant qu'on ne l'a pas fait, on ne sait pas". 

On nous aura beau expliquer, nous ne comprendrons qu'au jour de l'expérience. 

C'est aussi l'histoire du bébé. Qui commence à ramper et qui est toujours tenter de mettre un doigt dans une prise, toucher un fer à repasser... Bien souvent, cette envie ardente meurt après une brûlure. Il a compris.

C'est aussi l'histoire de cette expression attribuée à Oscar Wilde: 
"le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder". 
L'idée ici est qu'on ne sera plus tenté de la même manière après avoir essayé car nous saurons.

L'expérience nous aide à savoir.

Pour revenir à Paulo Coelho, son livre "l'alchimiste" a été le début du commencement. Celui qui a brisé mes peurs et m'a appris à aller en quête de ce que je désirais dans la vie. Je n'ai bien sûr pas tout obtenu (ce serait trop beau). Mais "i know better" comme disent les anglais. 

Alors si j'ai un conseil à donner, ce sera: "si vous voulez être sage, VI-VEZ. Faites ce que vous aimez. Chassez la peur. Essayez des choses nouvelles. Prenez des risques. La sagesse est une conséquence de l'expérience. Poursuivez vos rêves. Faites des folies si nécessaire. Ne regrettez pas. Choisissez de bannir l'expression 'si je savais' de votre langage car vaut mieux regretter de l'avoir fait plutôt de ne l'avoir pas fait".

Mais après tout, ce ne sont que les conseils d'un bonhomme qui n'est pas encore sage, qui est en apprentissage (ou un apprenti-sage), mais qui ne regrette rien... même pas une seule de ses défaites.

Ma lecture de "Le Manuscrit Retrouvé"

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... ma lecture du dernier ouvrage de Paulo Coelho. Le manuscrit retrouvé (c'est le titre du livre) est, à l'instar d'un Maktub, un recueil de sagesse plus qu'un roman. C'est la traduction d'un vieil écrit bourré de vérités universelles. L'histoire se déroule en un soir. On fait le tour du récit en une ronde, formée autour d'un érudit qui, sans prétention, partage ce qu'il sait sur les choses simples de la vie. 
Comme d'habitude avec Paulo Coelho, j'ai été attiré par plusieurs citations que je vous partage ici. Elles abordent plusieurs thèmes:

#A propos de la vie
(1) Il n'y a ni victoire, ni défaite dans le cycle de la nature : il y a du mouvement.

(2) La gazelle mange les herbes et elle est dévorée par le lion. il ne s'agit pas de la loi du plus fort, mais de la façon dont Dieu nous montre le cycle de la mort et de la résurrection.

#A propos des échecs
(3) Le pire n'est pas de chuter, c'est de rester accrocher au sol. Seul est vaincu celui qui renonce. Tous les autres sont victorieux

(4) Trois choses importantes:
- la patience d'attendre le bon moment pour agir
- la sagesse ne pas laisser échapper l'occasion suivante
- et la fierté des cicatrices

(5) Les cicatrices sont des médailles gravées au fer et au feu dans la chair, elles effraieront leurs ennemis, leur montrant que la personne qui est devant eux a une grande expérience du combat.

(6) Les cicatrices parlent plus fort que la lame du couteau qui les a causées.

(7) La défaite vient quand nous n'obtenons pas quelque chose que nous aimons beaucoup. L'échec ne nous permet pas de rêver. Sa devise, c'est: "ne désire rien et tu ne souffriras jamais"

(8) Malheur à ceux qui n'ont jamais été vaincus! Ils ne seront pas non plus vainqueurs dans cette vie.

#A propos de la solitude
(9) La solitude n'est pas l'absence de compagnie, mais le moment où notre âme est libre de converser avec nous.

(10) Dans la solitude ils apprendront que dire "non" n'est pas toujours un manque de générosité, et que dire "oui" n'est pas toujours une vertu

(11) Et à ceux qui se sentent opprimés par la solitude, il faut rappeler ceci: dans les moments les plus importants de la vie, nous serons toujours seuls.

#A propos de la vie, de la joie, du danger
(12) Rêver n'implique aucun risque. Le danger, c'est de vouloir transformer les rêves en réalité.

(13) La joie. C'est l'une des principales bénédictions du Tout-Puissant. Si nous sommes joyeux, nous sommes sur le bon chemin.

(14) "Difficulté" est le nom d'un vieil outil, créé uniquement pour nous aider à définir qui nous sommes.

(15) Pour ceux qui trouvent que l'aventure est dangereuse, qu'ils essaient la routine: elle tue avant l'heure.

#A propos de l'amour
(16) L'amour est un acte de foi, et non un échange.

(17) Une rose rêve de la compagnie des abeilles, mais aucune n'apparaît. Le soleil demande:
- "N'es tu pas fatiguée d'attendre?"
- Si, répond la rose. Mais si je ferme mes pétales, je me fane

(18) Nous avons besoin d'aimer. Même si cela nous mène au pays où les lacs sont faits de larmes.

(19) Chaque adieu porte en secret l'espoir

(20) Mieux vaut avoir aimé et perdu que n'avoir jamais aimée

#A propos des choses de la vie
(21) Ne renonce pas. En général, c'est la dernière clé du trousseau qui ouvre la porte.

(22) Personne ne peut revenir en arrière mais tout le monde peut aller de l'avant.

(23) N'essaie pas de plaire à tout le monde ou tu perdras le respect de tous.

(24) Certains mots sont élégants, d'autres peuvent blesser et détruire, mais tous sont écrits avec les mêmes lettres.

(25) Respecte le temps entre l'ensemencement et la récolte. Attends le miracle de la transformation. Tant que le blé est encore au four, on ne peut pas l'appeler pain. Tant que les fils ne sont pas unis par les mains de celui qui travaille, on ne peut pas les appeler tissus.

(26) Qu'est ce que le succès? C'est pouvoir aller se coucher chaque soir l'âme en paix.

#A propos des miracles
(27) Seigneur, donne-nous aujourd'hui notre miracle de ce jour. Et pardonne nous si nous ne savons pas toujours le reconnaître.

(28) Les miracles ne sont pas des choses qui vont à l'encontre des lois de la nature; nous pensons ainsi parce qu'en réalité nous ne connaissons pas les lois de la nature.

(29) L'excès de prudence détruit l'âme et le coeur, parce que vivre est un acte de courage. Et un acte de courage est toujours un acte d'amour.

#A propos de la parole
(30) La plus destructrice de toutes les armes n'est pas la lance ou le canon - qui peuvent blesser le corps et détruire la muraille. La plus terrible de toutes les armes est la parole - qui ruine une vie sans laisser de traces de sang, et dont les blessures ne cicatrisent jamais.

(31) Soyons donc maîtres de notre langue pour ne pas être esclave de nos paroles

#A propos de l'amitié
(32) Parce qu'un comportement excessivement gentil annonce déjà un poignard caché et prêt à servir.

(33) Si quelqu'un vient seulement te provoquer, nettoie la poussière de tes chaussures et passe ton chemin. Lutte seulement avec ceux qui le méritent - et pas ceux qui usent de stratagèmes pour prolonger une guerre qui a déjà pris fin

(34) L'ennemi n'est pas celui qui te fait face l'épée à la main. C'est celui qui est à côté de toi, le poignard dans le dos.

(35) Les ennemis ne sont donc pas les adversaires qui ont été placés là pour mettre ton courage à l'épreuve. Ce sont les lâches, qui ont été placés là pour mettre à l'épreuve ta faiblesse.