Pour le pays

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
...23 mecs partis à la Coupe d'Afrique des Nations de football. 
On peut le voir ou le sentir ici et là, les ivoiriens se disent moins mobilisés que d’habitude. Ils refusent d’être déçus comme les années précédentes. Mais que nous le voulions ou non, fan de foot et enfant du pays, il est plus fort que nous d’y croire et d’espérer que cette nouvelle chance sera la bonne occasion. Celle que nous attendons depuis 20 ans, n’est-ce pas ? 

Au-delà du seul terrain de foot, je crois que cette nouvelle CAN est une occasion pour écrire une légende. La légende d’un pays sinistré par ses déchirures internes qui a une furieuse envie d’aller de l’avant. Ainsi, remporter la CAN n’apparaît que comme un symbole, une étape de la grande marche en avant que nous avons ou devons engager. C’est plus que des matchs de football, c’est un combat pour le pays. Ainsi, que ce soit du côté des joueurs que des supporters, des valeurs sont indispensables pour aller remporter de trophée, pour démontrer à l’Afrique que notre rage de vaincre surpasse toutes nos frictions internes : 

1. Passion 
Parce que rien de grand dans ce monde ne s’est fait sans passion. C’est la ferveur, l’amour et l’enchantement des supporters et de l’équipe pour le football. 

2. Détermination
L’équipe doit être prête à donner tout ce qu’elle a pour remporter la coupe mais aussi les supporters doivent sortir de leur doute et doivent se résoudre plus que jamais à pousser leur équipe jusqu’à la victoire, pour le pays ! 

3. Unité 
C’est la fin des divisions dans l’équipe. C’est la fin des divisions dans le pays. Nous, c’est l’équipe et les supporters. Nous, c’est le pays entier. Nous formons un bloc uni et fort pour la victoire. 

4. Combativité
Il est souvent reproché à nos joueurs de baisser les bras face à la difficulté. Il est temps qu’ils mettent toute leur ardeur au combat. Et cette ardeur au combat doit aller en grandissant malgré les difficultés.

5. Persévérance
Acharnés et tenaces jusqu’au coup de sifflet final. Pas seulement le coup de sifflet d’un match mais le coup de sifflet final de la finale.

6. Conviction
Échouer n’est pas une option. Echouer n’est pas envisageable. C’est un rendez-vous avec l’histoire, un rendez-vous à ne pas manquer. Nous croyons jusqu’au bout à la victoire. Même s’il reste une minute de jeu et que nous sommes menés, osons croire que passion, détermination, unité, combattivité et persévérance nous conduirons à la victoire.

Ce que nous sommes n’est que le résultat de ce que nous avons pensé. 
Bouddha 

Pensons, supporters, que rien n’arrêtera 23 joueurs partis se battre pas pour une coupe mais pour le pays. Bonne CAN à tous

La thérapie par l'écriture

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... Un petit concept que j'aimerais vous faire partager: 'la thérapie par l'écriture '.
Il arrive souvent de ressentir un mal-être mais la chose la plus terrible, c'est de ne pas pouvoir identifier les raisons de ce mal-etre. Se sentir "down" (comme il est courant de le dire) sans savoir pourquoi. Pourtant, la réponse est en vous et nulle part ailleurs. Toutes les causes sont connues mais difficiles a identifier. C'est dans ces conditions que  la thérapie par l'écriture pourrait être utile.
Une petite création mais une grande expérience à vivre pour toucher du doigt le problème. Trois étapes triviales vous aurez l'impression. Mais repartez de zéro, ne portez pas de jugement sur la méthode et appliquez la, des surprises vous attendent au bout de l'exercice.

1- Écrivez
Je vois d'ici certains dire: "je ne sais pas écrire"... Mais on ne demande à personne d'écrire un roman. C'est l'étape cruciale du processus. Elle réside dans le fait que vous vous laissiez complètement aller. Sans réfléchir (ni tourner sa langue ou sa plume  7 fois), posez en un trait, tout. Dites tout ce que vous ressentez sans chercher à construire. Vous êtes seul(e) face à votre feuille, votre confident qui est prêt à tout accepter, tout entendre (ou lire) sans vous le reprocher.
Libérez-vous. Libérez vos émotions, libérez vos mots.
Mais n'écrivez pas qu'une fois. Écrivez autant de fois que votre confusion vous le demande.

2- Relisez
Quand vous avez collectionné suffisamment d'écrits "impulsifs", retirez-vous au calme. Videz votre esprit et entamez une lecture d'un œil neuf comme s'il ne s'agissait pas de vous.
Il est aussi important de ne pas relire tout de suite après la première écriture mais après avoir jugé que tous vos sentiments sont passés dans l'encre de votre plume.
À ce moment-là, relisez comme si vous découvrez le texte et laisser votre esprit critique vous guider.

3- Comprenez
Si vous avez écrit autant que votre mal-être le réclamait, si vous avez gardé l'oeil nouveau au moment de la relecture, vous devriez voir apparaître l'une des causes de votre problème. Le plus souvent entre les lignes et parfois sur une ligne. Une évidence si évidente que vous refusiez vous-même de l'admettre. À ce moment, prendre les mesures de correction vous revient. Car comprendre et accepter le verdict sont deux choses très distinctes.

Petites astuces: Dans une phase "down", appliquez la première étape de l'expérience pendant 3/4 jours. Chaque fois que vous ressentirez une de ces mauvaises vagues, écrivez. Dans un cahier, sur votre ordinateur, dans votre smartphone. Écrivez tous vos textes au même endroit puis au bout de la période, relisez les tous en même temps et vous comprendrez.
Vous pouvez également tenir un journal intime. Oui, oui... Je vous vois encore vous dire que c'est un truc d'ado. Certainement! Mais en envisageant les choses différemment, vous remarquerez que des mois plus tard, la relecture des évènements arrivés dans votre vie vous permettra de comprendre que vous avez la force de surmonter tous les évènements difficiles. Vous apprendrez du passé et saurez qu'aucune difficulté n'est insurmontable.

Avant le lever du jour, vient l'heure la plus noire de la nuit.
Paulo Coelho, L'alchimiste

Droits d'auteur violés. Auteur buzzée |i think|

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Aujourd’hui dans ma tête, il y a…
… le #CarlalieGate. C’est le nom de la bulle qui a enflée ce jour sur la toile 100% ivoirienne.

Les faits :
la jeune photographe Audrey Carlalie (http://carlalie.blogspot.com) a vu son travail repris par des journaux locaux en l’occurrence : Le Jour plus, Nouveau réveil…  sans autorisation préalable. Les journaux ont même pris le malin plaisir de rogner les images pour cacher sa signature « watermark ».
Pour savoir plus sur les faits, suivez ce lien : Des journaux ivoiriens «piquent» le travail de la photographe Carlalie (je cite mes sources)

Les conséquences
Un vrai tollé sur la toile ivoirienne. De nombreux posts sur les blogs :
Celui de YoYo la Jolie, par là --> The Carlalie Gate
On s’insurge ici. On insulte là le manque d’éthique des journaleux et on s’en donne à cœur joie sur le hashtag né pour l’occasion sur twitter #CarlalieGate ou sur la page pour réclamer les droits d’auteurs qui a déjà 495 Likes, au moment où j’écris ces mots.

Ce que i think*
Comme je l’ai déjà souligné dans un de mes articles « Mauvaise presse », la presse en Côte d’ivoire a de bien mauvaises pratiques qui lui font déjà perdre des acheteur-lecteurs. Elle vient d’ajouter une autre corde à son arc qui lui fait perdre un peu plus de la crédibilité qu’elle n’avait pas.
Par ailleurs, l’indignation autour a pris des proportions exagérées. Certaines compensations plutôt honorables (médecins après la mort néanmoins) ont été proposées et refusées. Abidjan.net qui avait diffusé les photos avec la signature de la photographe les a finalement retirées pour ne pas sombrer dans la tourmente à laquelle nous assistons, faisant ainsi perdre un peu plus d’exposition à notre jeune talent. Un collectif de photographes professionnels et amateurs monte au créneau et on peut lire sur la page officielle de la plaignante qu’elle ne fait plus de déclarations officielles à ce propos.

Cela sous-entend-il que des avocats et des spécialistes au droit à l’image sont sur les rangs ?

i think* qu’il faut à la photographe garder de la mesure dans son mécontentement. Eviter, personnellement, le bras de fer initié par toute la communauté web et savoir saisir la perche pour rétablir ses droits. Comme par exemple, exiger des voleurs d’images qu’il publie une note de la rédaction spécifiant que les images utilisées sont celles de Carlalie. Et d’autres compensations gérées à l’amiable. Elle est déjà l’exemple et n’a pas besoin d’une bataille juridique pour être un meilleur exemple. L’excès de force n’en fera pas un feu d’artifice mais un pétard mouillé (sans mauvais jeu de mots).

Mais au moins cette agitation a indéniablement eu un point positif. Cette jeune artiste se trouve être LE buzz du moment. Tout ça grâce à (ou à cause de… ça dépend) des droits violés. On ne sait jamais d’où la gloire nous vient… vraiment!

(*) i think: nom de la rubrique sur mes points de vue
(**) concernant la photo, puisqu'il est de bon usage de citer les propriétaires, elle est de Carlalie mais elle a été retouchée par mes soins (je l'ai recadrée et ai juste ajouté #Gate)