Comment séduire?

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...

...un autre passage du livre que je lis en ce moment (regardez en bas à droite pour le titre). Un petit cours de drague. Un passage si marrant qu'il serait criminel de ne pas le partager. Bien sûr vous verrez que les référents ne sont pas partout les mêmes notamment sur les cheveux et la moyenne nationale :-) mais on va dire qu'il y a pas mal de vrai là-dedans...

Lisez:
Séduire dans une fête consiste essentiellement à réduire les distances. il faut parvenir à gagner du terrain, centimètre par centimètre, sans que cela se remarque trop. Si vous voyez une fille qui vous plaît, il faut s'en approcher (à 2 mètres). Si elle vous plaît toujours à cette distance, vous vous mettez à lui parler (à 1 mètre). Si elle sourit à vos balivernes, vous l'invitez à danser ou à boire un verre (à 50 centimètres). Vous vous asseyez ensuite à ses côtés (à 30 centimètres). Dès que ses yeux brilleront il faudra soigneusement ranger une mèche de ses cheveux derrière son oreille (à 15 centimètres). Si elle se laisse recoiffer, parlez-lui d'un peu plus près (à 8 centimètres). Si elle respire plus fort, collez vos lèvres sur les siennes (à 0 centimètre). Le but de toute cette stratégie est évidemment d'obtenir une distance négative due à la pénétration d'un corps étranger à l'intérieur de cette personne (à environ moins 12 centimètres en moyenne nationale).

Source: L'amour dure trois ans (Frederic Beigbeder)

Mariages et divorces |i think|

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
...un point de vue sur le mariage. Je le partage ou pas? Là n’est pas la question. Mais ce passage tiré du livre que je lis en ce moment (regardez en bas à droite) résume la pensée de l’auteur sur le mariage qui, dit-il, prépare au divorce. C’est cynique. Mais il y a une pointe d’humour dans son propos et peut-être, deux pointes de vérité.

Lisez : 
Le mariage est une gigantesque machination, une escroquerie infernale, un mensonge organisé, dans lequel nous avons péri comme deux enfants. Pourquoi? Comment? C'est très simple. Un jeune homme demande sa main à la femme qu'il aime. Il crève de trouille, c'est mignon, il rougit, il transpire, il bégaye et elle, elle a les yeux qui brillent, elle rit nerveusement, lui fait répéter sa question. Dès qu'elle a dit oui, soudain une interminable liste d'obligations vont leur tomber dessus, dîners et déjeuners en famille, plans de table, essayages de robes, engueulades, interdit de roter ou péter devant les beaux-parents, tenez-vous droit, souriez, souriez, c'est un cauchemar sans fin et ce n'est que le tout début: ensuite, vous allez voir, tout est organisé pour qu'ils se détestent.

Alors, qu’en pensez-vous ? Raison ? Tort ? 10% raison ? 50% raison ? 200% raison ? Ou il raconte n’importe quoi ! Ou pas tout à fait. Ce passage méritait partage et discussion. On en parle ?


Source: L'amour dure trois ans (Frederic Beigbeder)

Dans les (vrais) aéroports

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
...un million de visages, un million de formes, un million de pas, un million de genre, un million de personnes (et plus encore) que l'on peut voir dans les aéroports, les vrais aéroports. Sans vouloir indiquer mon village de la main gauche (comme le dit le proverbe ivoirien), on a vite fait le tour de l'aéroport Félix Houphouët Boigny. 
Dans les (vrais) aéroports, on voit de nombreux stéréotypes. Entre deux vols, couché, j'ai pris le temps d'observer: 

1. Il y a... Les brezo* 
Ou si vous voulez, les gaous*. Ce sont les plus remarquables malheureusement. Très faciles à reconnaître. Ils sont les moins pressés. Ils observent. Attentifs à tous les détails, ils sont perdus mais prétendent le contraire dans leur attitude. Ils ne savent pas où mettre le pas et ne veulent pas poser de questions: il ne faut surtout pas qu'on se rende compte qu'ils ne savent pas où ils sont. Oops! C'est déjà fait! 

2. Il y a... Les beaux gosses. 
Ça marche aussi pour les filles. Les belles gosses? Ils se sont certainement préparés longtemps à la maison pour prendre l'avion. Ils sont: saaapés. Et cela dépend de la mode. Mais ça saute à l'oeil. Coiffure au point. La pompe qui tue. Les lunettes vissées sur la tête. Une veste (accessoire in-dis-pen-sa-ble) même en été. Ils sont les plus beaux et veulent que nous les trouvions. C'est parfois réussi. D'autres fois... Par contre?! 

3. Il y a... Ceux qui sont heureux de partir (ou de rentrer) 
Ils ne voyagent pas très souvent mais ils aiment les voyages. Apeurés et à la fois excités par l'inconnu, la perspective de changer d'air et de découvrir des choses nouvelles est leur essence. Leur visage est enjoué. Un sourire permanent s'y dissimule. Leur regard dévore tout ce qu'il y a autour. Ils n'hésitent pas à poser des questions et à tenter des choses. 

4. Il y a... Les commis voyageurs
Leur pas est sûr. Ils ont parcouru cet aéroport des centaines de fois. Au contraire des précédents, ils savent où mettre les pieds et sont pressés de mettre un pied devant l’autre. Pressés d’aller rejoindre la prochaine porte pour le prochain embarquement. En salle d’embarquement, ils sont faciles à reconnaître. Ils ont l’équipement d’athlètes du voyage (piqués ou pas dans un des nombreux avions empruntés) : oreiller gonflable, masque de voyage, bouchons d’oreilles…

5. Il y a... Ceux qui aimeraient rester 
Les plus touchants. Ceux qui font de l'aéroport un endroit merveilleux. Leur visage est légèrement fermé. En salle d'embarquement, il regarde l'avion à travers les vitres mais ils ne voient que le pays qu'ils quittent, les souvenirs qu'ils laissent... L'amour qu'ils laissent derrière. S'ils n'ont pas le regard vide, ils ont le regard humide comme cette jeune fille au téléphone juste avant d'embarquer. Visiblement déchirée par l'obligation de prendre un avion. Ce qu’elle laissait derrière était bien plus cher à son cœur ou à son âme que ce qu’elle partait retrouver.

Et où je me classe moi, vous vous demandez? C'est bien le moment ou vous appliquerez ce proverbe à ma place: on n'indique pas son village de la main gauche.
Choisissez :-)

Les petits accomplissements

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Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
... une autre leçon apprise par le nouveau fan de running que je suis devenu. 
Avant d'aller plus loin, autant vous dire que je viens de loin. De très loin. Capable de courir plus de 70mn aujourd'hui, je me souviens des heures (minutes) de début quand courir 7 mn était... Mon exploit. 

Ce que j'ai appris, qui peut sembler évident, est que les grandes réalisations ne se font pas "d'un coup".  

There is no glory in practice, but without practice, there is no glory.  
Unknown 

Chaque course était le moyen de repousser des limites. 7mn dans celle d'avant, pourquoi pas 8 mn aujourd'hui? Par habitude, je m'arrête à ce carrefour et si j'allais au carrefour suivant pour une fois malgré ce cœur qui veut presque sortir de ma poitrine

Before you can win, you have to believe you are worthy.  Mike Ditka 

Avant de croire en de grandes réalisations, il faut s'entraîner à croire que les petites sont possibles. S’entraîner à croire qu'on peut dépasser ses limites. Pendant la course, le dernier kilomètre est toujours le plus difficile. Vous avez déjà abandonné beaucoup d'énergie avant, vous êtes au bout de vos forces... du moins vous le croyez. Le dernier kilomètre est celui où l'on apprend le plus sûr soi-même, sur sa capacité à fournir le dernier effort pour atteindre l'objectif fixé au début... ou sa capacité à dépasser cet objectif. 

It's simple ... go the extra mile and you will stand out from the crowd.  Robin Crow

L'avantage du sport est qu'il nous met constamment en face des défis. Il nous aide ainsi à forger un mental, ce qui est en réalité l'essence de la culture du vainqueur. Sorti du simple contexte de la course à pied, les enseignements peuvent nous aider à mieux affronter les difficultés qui se présentent à nous. Ne jamais abandonner, croire que tout est possible, qu'il n'existe de limites que celles que nous nous étions fixés et que réussir un exploit ne se fait pas par un coup de baguette magique, ce n'est que l'aboutissement de la somme de petits exploits.

Gold medals aren't really made of gold. They're made of sweat, determination, & a hard-to-find alloy called guts.  Dan Gable

Les petits accomplissements nous préparent aux grandes victoires. Les victoires du quotidien sont les piliers de LA victoire. C'est au quotidien qu'on construit une personnalité, qu'on développe une attitude de vainqueur et qu'on se prépare pour le jour de la grande bataille. Entraînez-vous chaque jour à aller plus loin que la veille, entraînez-vous à repousser vos limites. 

The more you sweat in practice, the less you bleed in battle.  Unknown