Le bon combat

Aujourd'hui dans ma tête, il y a...

...les appels à Dieu. Depuis le début de la crise ivoirienne, il est monnaie courante de voir et entendre les appels à Dieu, chacun lui prêtant ses intentions et son obédience politique. Et plus la situation perdure, plus le discernement des "prieurs" est altéré et plus la crise prend des allures de guerre de religion: les mosquées incendiées ou saccagées sont de bien froids témoins. Plus le temps passe, plus les prières semblent être inaudibles au Dieu que nous prions. Alors, on peut bien se consoler en disant que ce n'est pas encore le temps de Dieu et que ses desseins sont impénétrables mais on peut aussi revisiter quelques uns de nos fondamentaux comme: "Tu ne prendras pas le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom en vain." Exode 20:7
ou remettre en cause la qualité de notre prière, et se demander si nous prions de la bonne manière: "Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions." Jacques 4:3
Pour ce faire, je vous partage un article de Kauphy Guy qui porte un regard sur notre manière d'impliquer Dieu dans la crise que traverse la Côte d'Ivoire. Bien sûr, son article reflète sa foi chrétienne mais je pense que toute personne croyant en un seul Dieu doit pouvoir tirer les bons enseignements. Les anglais disent "A word to wise is enough".


Le bon combat (par Kauphy Guy)

Face à la situation inextricable que semble vivre le pays, je me suis senti, comme tout le monde personnellement concerné. Non seulement, je le suis en tant qu’ivoirien, mais aussi et surtout en tant que chrétien citoyen du Royaume des Cieux. En effet, la Parole de Dieu déclare en 1 Timothée 2:

1  J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes,
2  pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.
3  Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur,
4  qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.

Ainsi donc, c’est une bonne chose, une chose même agréable à Dieu que je prie en faveur de tous les ivoiriens, de toux ceux qui nous dirigent, de tous ceux qui sont élevés en dignité ; et la finalité de cette entreprise, c’est que tous, nous vivions dans la paix. Mais alors, pourquoi la situation semble-t-elle ne pas changer ? Pourquoi a-t-on même l’impression qu’elle se détériore ?

Je rends grâce au Seigneur qui a bien voulu en ce jour ouvrir mes yeux sur mon erreur, sur le pourquoi de l’inefficacité de ma prière ; si tant est qu’on puisse parler de prières… car en réalité, je ne priais pas, je rabâchais, je perdais du temps ; mais je ne priais pas.

Quel est le bon combat ? Quelle est la prière que Dieu agrée et à laquelle Il s’empresse de répondre ? S’Il y a une chose à laquelle Dieu est Fidèle, c’est bien Sa Parole. En effet, la Bible déclare :

2 Timothée 2:13 si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même.

Alors, que dit la Parole de Dieu en ce qui concerne le combat pour un élu de Dieu ? Lisons-le ensemble :

2 Corinthiens 10
3 Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair.
4 Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses.
5 Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ.


Quelles sont les œuvres de la chair ? lisons ci-après :
Galates 5:19 à 21 : 
19 Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, 
20 l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, 
21 l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu.


Ainsi donc, le combat n’est pas charnel, mes armes ne sont pas charnelles… tiens… mais alors, cela veut dire que toutes mes récriminations, mes peurs, mes angoisses, mes calomnies, mes critiques, mes avis politiques, les rumeurs que je diffuse, mes commentaires déplacés, mes débats interminables… tout ceci n’est qu’une entrave à ma prière et à ma relation avec Dieu ? Tout ceci m’éloigne de Lui ? Je compris  donc de mieux en mieux pourquoi Il semblait ne pas m’entendre.

Mais ce n’est pas tout. Contre quoi dois-je combattre ? Ou plutôt contre qui ?

La richesse des testaments que Dieu nous à laissé est infinie. En effet, on peut y lire :

Ephésiens 6:12 Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.

Ainsi donc, je n’ai pas à lutter contre un homme, contre des hommes… mais alors, tout mon ressentiment contre l’un, toute mon animosité contre l’autre, tout ceci n’est qu’un monumental hors-sujet !
Et pendant ce temps, ceux contre qui je dois combattre, ceux contre qui j’ai toute autorité, ceux-là même qui le savent et donc ont peur que je m’en rende compte, ceux là continuent de gagner du terrain !

En effet, Jésus n’a-t-il pas déclaré :

Luc 10:19 Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire.

Je compris donc ceci :
Mon combat est agréable à Dieu, c’est selon Sa Parole que j’intercède pour ma nation
l’ennemi dans ce combat, ce n’est pas un homme ; il ne s’agit pas de prier pour un homme contre un autre ; mais il s’agit de prier contre des esprits méchants à la base de tout sang qui coule, tout affrontement, toute impasse sociopolitique, et j’ai déjà la victoire contre eux
mes armes dans ce combat ne sont pas mon obédience politique, mon bon sens, mes analyses savantes, mes débats qui ne servent qu’à détruire et alimenter les tensions et toutes les œuvres de la chair ; mais mes armes sont spirituelles et elles sont rendues efficaces non par mes efforts de jeûne, par la beauté de ma prière, mais par la seule vertu de Dieu


Et ces armes, je les retrouve en Ephésiens 6 

13 C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.
14  Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice;
15  mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Evangile de paix;
16  prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin;
17  prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu.

A quoi m’appelle donc Dieu ? A prier non selon ma pensée, non selon les rumeurs, non selon mes émotions ; mais selon Sa Parole. Car ce n’est qu’ainsi que les écluses du ciel s’ouvriront.
Mais les armes de Dieu ne consistent pas seulement en un temps de prière dans la journée, eut il duré même 24 heures !
La prière, c’est aussi un style de vie, c’est la vie selon la Parole de Dieu. On le lit bien dans le passage qui précède, la justice, la vérité, le zèle de l’évangile de paix, la foi; ces choses se manifestent non pendant un temps de prières orales ; mais à travers notre quotidien. La vraie prière, c’est celle qui est non seulement verbale ; mais aussi celle qui continue quand on arrête de parler et qui s’exprime par nos comportements, nos gestes, nos choix, nos attitudes… telle est la vraie prière que Dieu agrée et exauce.

Ainsi donc, à tous ceux qui ont reçu de la part du Seigneur la vocation d’intercéder pour le pays, voici ce à quoi Dieu nous appelle.
Ce n’est pas dans une vision que j’ai compris tout cela ; je vois d’ici certains à la recherche de sensationnel rechercher toute trace de révélation dans mon partage. C’est tout simplement à travers Sa Parole que nous détenons quelque part chez nous ou sur notre ordinateur que Dieu m’a aidé à comprendre tout cela. Et je le partage avec vous.

Que Le Père Très Saint, qui a voulu que nous partagions ensemble sur Sa merveilleuse Parole lui fasse porter le fruit qu’Il lui semblera bon dans nos cœurs ! Amen !

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